Lever à 7h (oh que c'est dur). On commence la rando vers 9h30. Ca commence plutôt cool, relativement plat, puis on décide de faire notre trace. Je passe la dernière pour que ce soit plus facile (merci merci). Au bout d'une heure de grimpette je me rends compte que mes muscles des cuisses ont disparus (je les cherche toujours d'ailleurs). C'est magnifique, on passe au milieu de rochers ensevelis sous la neige fraichement tombée, un grand soleil: les conditions sont vraiment idéales et les paysages grandioses. Tout va à bien (même si je souffre à peu près en silence; de toute façon, ils sont trop loin de vant pour m'entendre râler) jusqu'au sommet, plus précisemment une vingtaine de mètres en dessous. L'enchaînement des conversions sur une neige gelée et une pente très très très raide (donc je glisse, forcément) me font perdre un peu le sourire. Et puis je ne fait pas vraiment la fière quand je vois par où ils veulent me faire descendre: les fous!!! une pente où on voit même pas le bas, mon manque croissant de force dans les cuisses, le vent... bon ben quand faut y aller, faut y aller! On se jète dans le vide, et c'est parti pour une superbe descente. Même quand je me vautre c'est confortable. Bon, c'est un peu la galère pour sortir les skis de sous la neige, mais heureusement, j'étais entourée d'âmes bienveillantes.
Bon, j'en ai bien chié, mais J'AI ADORE. Merci à mes accompagnateurs patients (Rodolphe, Franck et Yann).
Laure
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