Lieu : Choranches, Vercors
Participants GAS : Famille Serra-Lombard, famille Kilian, Yves, Franck.
Compte rendu : Réveil 7h30 pour un départ à 10h du camping des Myrtilles situé à La Chapelle en Vercors. Il a plu toute la nuit et une bonne partie de la matinée mais peu à peu le ciel s’éclaircie. Départ du parking avec les 2 bateaux de Yves et une corde de 30m de secours. On arrive sous le porche de Gournier vers midi, il est donc temps de manger. Yves prenant au 1er degré nos réflexions genre « Quoi, t’as oublié le vin, mais t’as jamais vu Franck en état de manque, etc.… », redescend aux voitures chercher le nectar. Franck et moi partons sur le lac pour préparer le terrain mais horreur, il n’y a plus d’équipement en fixe. Je retourne sur la berge pour annoncer la mauvaise nouvelle mais Yves a du matériel dans sa voiture et accompagné de Marc il part le chercher. Pendant ce temps Franck équipe la vire avec la 30m qui finalement est presque assez longue (prévoir une C40, 10 amarrages et 90m de cordelette). Les navettes commencent sur les 2 frêles embarcations. Estelle réceptionne les navigateurs, j’assure les enfants à l’escalade et Franck leur fait passer la vire. Arrivé en haut de la méduse c’est la surprise : il y a beaucoup d’eau. La progression est donc très agréable. Tous les gours sont remplis et coulent. Les enfants et les grands sont enchantés. Après 200m de progression c’est la pause goûter. Il est déjà 16h et il est inutile de s’acharner à aller plus loin avec 4 enfants de 6 à 8ans qui ont eu suffisamment d’émotions et pris énormément de plaisir. Retour sans encombre et c’est sous les yeux médusés des touristes que l’on débarque sur le rivage. Quelques gouttes de pluie accompagnent notre retour aux voitures. Le soir, au camping, Franck nous prépare un excellent riz pilaf. Les enfants ont été formidables. Non seulement le bateau sur un lac lugubre et glacé, l’escalade de 6m, la vire impressionnante et la progression entre des blocs glissants ne les ont pas fait trembler, mais en plus ils ont pris du plaisir et en redemandent. « Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ? »
Laurent