En ce dimanche, après le barnum secours, il faut nettoyer et reconditionner les 5 kits de l'équipe ASV et faire un inventaire minutieux . Zette, Laure, Fred et Patrice s'y attèlent malgré le froid. Le très fort mistral "aide" au lavage et au séchage des bâches et petits matériels. L'après midi, c'est dans le garage à l'abri du vent mais pas du froid, que les kits sont constitués. L'équipe suit scrupuleusement les fiches que Fred a constituées pour placer précautionneusement tous les accessoires dans l'ordre, dans chaque kit ... Ils font en même temps contrôle, inventaire, liste des futurs achats (le consommable et le pas...), sans parler du" lot secondaire" Je prends notes pour chez moi ! Ensuite c'est le montage du point chaud - dans la cuisine - seule pièce où l'exercice n'a pas encore eu lieu chez Laure et Franck. Les ficelles sont accrochées à des points improbables (comme la bouilloire en terre), les couvertures de survie épinglées comme il se doit, l'ouverture de sortie pile dans la machine à laver...Bref! Patrice l'a essayée : Confortable! Seules Clémence et Alice n'étaient pas contentes que la potentielle cabane soit démontée. Voilà la mission terminée...humour et efficacité !

Participants GAS:

Julie, Laurent :équipe évac

Zette, Myriam, JC, Patou: gestion

Laure, Franck: équipe ASV et transmission

Selon Laure:

Arrivés vendredi soir, Fred est déjà au taquet pour préparer les kits en fonction du scénario imaginé: une personne épuisée dans le réseau Napitek du gouffre du Petit Saint Cassien.

Kit point chaud, kit bouffe + deux autres kits d'affaires perso pour le groupe qui se scindera en deux dans la nuit.

Bien... au lit maintenant, la journée du lendemain s'annonce longue, très longue.

Samedi matin

Consitution de l'équipe ASV: Franck pour le TPS, Seb en connaisseur ASV, Patrice pour son premier secours et moi même en chef d'équipe.

" 2 pompiers, Seb et Sylvain, rejoindront ton équipe, ça te va?

- Et comment que ça me va!"

11h départ de la Cayre

12h, nous quittons la douce chaleur du soleil.

S’enchainent les puits, petit méandre, re puits, grand méandre humide, re re puits.

Nous faisons une pause repas en attente de l'équipement.

Vers 15h30-16h, arrivons dans le fameux réseau Napitek et rejoignons Fred, notre victime du jour, qui a égaré ses 2 collègues. Nous partons à leur recherche et décidons de monter le camps du côté du boyau des statuettes.

Franck installe le TPS et vers 16h 30 la transmission est établie avec la surface. Seb et Sylvain sont retrouvés et le point chaud est en phase de montage. Fred est emmitouflé dans sa couverture de survie, isolé du sol par une bâche, chaufferettes sous les bras.

Le point chaud est ... comment dire... original..;mais effectue sa mission première de tenir au chaud.

Bilans, discussions, boissons chaudes et attente, attente, attente.

Nous comprenons ensuite, avec erreur, mais ça nous ne le saurons que bien plus tard, que l'ordre est donné du PC de démonter le point chaud et de nous diriger vers les puits. Et de nouveau attente, attente, attente. Le point chaud nous manque terriblement et tout le monde grelotte.

Deux heures plus tard, nous basculons en partie dans l'équipe évac pour faire contrepoids, régulateur (pour mon plus grand plaisir, je l'avoue) et enfin la remontée s'amorce.

Les méandres ne nous laissent pas de répits physiques, mais participent à la cohésion de notre équipe: les kits passent de mains en mains et la bonne humeur est générale; les regards sont attentifs les uns pour les autres.

5h30...enfin, la surface, le chauffage apprécié dans le PCA pour se changer et oh bonheur suprême, un 4x4 nous attend pour nous ramener à la Cayre.

Nous sortons ravis de cette nouvelle expérience dans l'équipe ASV où les échanges, entre tous, ont été nombreux et constructifs, et où, pour tromper l'attente, le sérieux s'entremêlait de franches rigolades.

Dimanche 12 novembre, 18 degrés et rafales à 70 km/h.

Participants : Franck, Lolo, Fred, Hélène, Léa, Laure et Kevin.

Première grotte verticale pour moi et la troisième pour Hélène.

RDV à Solliès-Toucas à 10h30.

A 10h45, il manque Lolo et Franck. On me dit que c’est assez habituel mais ils arrivent enfin vers 10h50 avec un grand sourire et une grosse motivation malgré l’aspect « initiation » de la sortie.
L’équipe est au complet, on covoiture jusqu’à la bergerie de Siou Blanc et c’est parti pour 20 minutes de marche avec une vue lointaine sur les sommets enneigés.

A 11h30, on arrive devant l’entrée de l’Aven et déjà la faim se fait sentir. On décide donc de déjeuner en surface.
A 12h15, c’est parti ! Fred descend le premier et rejoint rapidement la « salle du géant » pour nous réceptionner ; Lolo se poste à la deuxième jonction et Franck à la première.  Léa, malgré ses 11 ans se débrouille bien mieux que moi et est complètement autonome. 
Laure, accompagnée de ses filles, reste en surface et revoit avec Hélène et moi les règles de sécurité.

Début de la descente qui se passe lentement mais sûrement. Après le premier puits de 20 m, on entame la descente de la « salle du géant » qui est franchement magnifique.

Une fois tout le monde en bas, on pousse jusqu’à l’entrée du « puits Christian » en prenant le temps d’apprécier la beauté de la grotte puis retour au point de départ.
Lolo passe par la grande entrée afin de déséquiper la grotte. Il arrive malgré tout une bonne demi-heure avant  nous en surface et nous attend à la seconde entrée.

La remontée était assez difficile pour nous, en effet, la technique n’est pas évidente à apprécier au début ; bien sûr sauf pour les plus anciens. D’ailleurs,  la remontée de Franck, certes très rapide, est assez marrante, ça vaut le coup d’œil.

Retour en surface vers 16 heures, tout le monde est en forme sauf Hélène et moi qui sommes un peu rincés des efforts dus à la remontée, malgré tout, on en redemande !

Une superbe journée en compagnie d’une très bonne équipe.

Après une bière bien méritée, retour à la maison avec de très bons souvenirs .
A quand la prochaine sortie ?

Initiés : Fanny, Alain et leurs 2 enfants

Accompagnés par : Hélène, Julien et ses deux enfants Manon et Antoine, Estelle et ses deux enfants, Caroline et sa fille.

Grâce à la proposition de nos amis Hélène et Julien, nous avons fait notre initiation à la spéléologie sur le site des Rampins à Méounes.

C'est ainsi que le 3 novembre 2017 vers 12h, après s'être équipés de tout l'équipement nécessaire, notre troupe composée de 6 adultes et de 7 enfants âgés de 4 à 10 ans, entre à la découverte de la grotte, ce qui peut effrayer un peu, mais finalement, puisque le but est de crapahuter, escalader, ramper et sauter dans la boue, ça a été un vrai régal pour tout le monde.

Certains passages abordés aisément par les enfants, s'avèrent plus délicats à passer pour Alain, dont le gabarit d'1,95m pour 100kg (un beau bébé) a quand même réussi à se faufiler par les différentes étroitures qui ont conduit notre équipe jusqu'à la salle des sables.

Au passage, nous admirons les différentes concrétions et formations de cette grotte. Après quelques pâtes et deux « enterrements », nous rebroussons chemin pour nous restaurer dans la salle du chaos où nous avions laissé nos sacs à l'aller. Pic nique agrémenté de quelques glissades pour le plaisir des plus petits.

Au cours de notre périple souterrain nous avons eu la chance d'être relativement au « sec » avec seulement deux ou trois passages boueux. Nous avons également croisé des habitants de la grotte, une jolie chauve-souris curieusement solitaire, et pas loin de la sortie, nos yeux habitués aux lieux débusquent un scorpion et plusieurs beaux spécimens d'araignées.

Nous regagnons la lumière du beau soleil varois après 3h, des images pleins les yeux pour tout le monde et des bleus et des courbatures pour les moins adaptés à la reptation souterraine.

Fanny, Alain, Lise et Tom

Participants: Laure, Franck, Clémence et Alice, Julien, Hélène, Manon et Antoine, Fred le nouveau, Estelle, Noah et Mélina et Kevin

Montée, descente, passage de nœud, conversion, fractio plein vide, décrochage et passage de dev... une journée riche en apprentissages!

Chacun sa technique pour sortir en haut de la falaise: on a eu droit à du "à l'aise", à du "tir bras", à du "agile", à du "tracté"; mais le pompon revient au mode otarie ou éléphant de mer, au choix, s'échouant sur un rocher ;-)