Pour ceux et celles qui pestent contre les cordes qui filent trop ou qui coincent dans le descendeur, voici une nouvelle technique de descente de puit mise au point au Mexique.
Avis aux amateurs, sensations garanties!!! (j'sais pas pourquoi, j'ai pensé à Mowglouch...)
J'étais presqu'à l'heure au RdV que m'avait donné Yves, samedi après-midi à Solliès-Toucas, pour aller visiter la source de Fougelys du coté de Planneselve, et il m'a attendu patiemment . Heureusement parce que je ne l'aurai jamais trouvé toute seule. Même avec les coordonnées GPS, nous avons un peu tourné dans la zone indiquée (particulièrement riche en salsepareille et ronces diverses, ouille ouille ouille !!)
18h15 ; Entrée un peu étroite en bas de falaise ou nous avons dérouté quelques papillons . Méandre aquatique, (vaut mieux être néopréné comme dirait StL) actif et découpé. Le passage n'est pas très large, et j'ai une petite pensée pour les plongeurs qui y ont trainé leur matos jusqu'au-delà des siphons ; si c'est comme ça tout le long ! L'eau y est froide et nos pataugeages ne troublent pas sa limpidité. Passage d'un lac modeste mais sympa, et une petite remontée sous une trèmie qui débouche sur une salle où nous pouvons enfin nous mettre debout devant une jolie petite cascade. Je n'ai pas trop envie de l'escalader, et nous envisageons de nous faire un escalier en bougeant quelques blocs, mais au regard de l'heure (18h45), finalement nous décidons de rebrousser chemin. Maintenant que nous avons localisé l'entrèe, il sera facile d'y revenir...
Samedi dernier RdV était donné aux membres du Galamaoud-Association-Spéléo pour explorer le Regaïe, et le faire découvrir à certains d'entre-nous. Je ne m'étendrai pas sur les retards, et changements de dernières minutes, mais toujours est-il qu'en début d'après-midi, nous étions tous affalés sous les ombrages néoulais à nous partager tranches de melon et autres pique-niquaille, à une dizaine de mns de marche de l'entrèe de la grotte.
Tous, c'est à dire : Franck, Laure, Yves, Topol (le revenant;-) Corinne (l'initiée du jour que nous avons d'ailleurs oublié de "baptiser", chance pour elle!), Estelle (ou StL à qui l'on doit de nombreux dessins humoristiques sur le Blog, mais surtout célèbre pour ses commentaires) avec toute sa petite famille (Marc, Armand et Mathis) :
et Christine (moi-même).
Motivé, le groupe se met en branle, et après une petite marche chaleureuse et champêtre, tout le monde enfile les combi et se casque. Yves et bibi mettons les combinaisons néoprène car nous avons l'intention d'aller jusqu'au siphon, et normalement c'est humide...
Topol et Corinne s'engagent les premiers, suivis de Laure qui est comme chez elle dans cette cavité (son papa l'y avait amené quand elle était toute petite déjà), Franck qui va aider les plus jeune tout le long de la progression, Marc et Estelle, Moi qui vais barbotter avec grand plaisir dès que c'est possible, (mais les autres ne sauront pas apprécier les éclaboussures rafraichissantes!)et Yves qui ferme la marche.
La promenade n'est pas bien difficile si on a pas peur de se mouiller, et nous visitons ; la salle des bougies est vite atteinte, passage par le lac où tout le monde met de l'eau au moins dans ses bottes, la salle du chaos précède celle des sables où nous faisons quelques roulades, et tandis que Yves m'accompagne jusqu'au siphon en passant par une petite baignade à la voute mouillante, les autres grimperont guidée par Laure à la belle salle des carottes si bien concrétionnée.
C'est là où nous les rencontrerons à notre retour du fond, et c'est à la queue-leu-leu que nous retrouverons la lumière (et la chaleur)du dehors.
Bilan : je crois que tout le monde s'est fait plaisir !
Nous, DD et moi, avons failli faire Carleva, mais faute de temps, de coéquipiers, de cordes, etc, nous nous sommes retrouvés fort dépourvus lorsque le départ du canyon fut atteint. Le soleil tapait fort mais nous ne nous sommes pas laissés abattre, et nous nous sommes même offert une orgie de mures bien juteuses :
Et nous avons eu le temps de sympathiser avec les bébettes du coin :
Notre équipe de Champion (Sam et Yves) sont descendu sous terre cette semaine, et Samuel nous raconte :
"Hier le 11 juillet 2007 Yves et moi nous sommes dirigés vers l'aven de planesselve (malgrés l'alerte inscendie ) nous sommes descendu vers 15h et nous avons fait la petite escalade du début . Ensuite nous avons passé la petite etroiture sans probleme pour arriver au fond . Nous sommes allés des deux cotés maisle coté droit était magnifique avec la petite cascade nous avions de l'eau jusqu'au coude et on se gelaient aprés nous sommes remontés avons repassés l'étroiture et sommes rentrés .
conclusion : trou a faire avec combi étanche (que nous n'avions pas ) . Sinon je m'adresse a ceux qui n'ont pas fais ce trou : trou a faire obligatoirement magnifiquement bien compréssionés trés agreable sans difficultés majeures donq faites le vite ;)"
Quel beau canyon que ce Guiou quand même ! Départ samedi soir pour être sur les lieux de bon matin sans avoir à se lever de trop bonne heure (c'est qu'on est des malins avec DD!). Et effectivement c'est le bon plan; la route avalée, Sospel dépassée, on passe la nuit dans un petit camping un peu chéro mais bon... Après un petit café et un passage à la boulange on mettra une bonne heure à pied pour atteindre le pont de départ du canyon (ça monte raide !) et après, ça ne sera que du plaisir ; l'eau est verte et limpide et nous incite au barbotage.
De la marche, de la nage...
Nous ne croiserons personne, mais nous ne sommes cependant pas seul : Une couleuvre vipérine se prélasse sur une berge. Et nous arrivons sur une succession de ressauts, suivi de cascades. la plus haute fait 25 m
Nous avons pris tout notre temps, aussi nous ne traînons pas à la sortie ; un petit tour à la boutique italienne et hop ! retour sur Toulon. Les meilleures choses ont décidément toujours une fin !
Lei garri greu : Denis, Bruno, Hérrick et Christian
Arrivée sur le plateau à 9h pile,(et oui, une fois n’est pas coutume, c’était bien l’heure du rendez-vous !), alors que Yves est déjà sous terre en train de poser les cordes des premiers puits. Après un café, nous rentrons sous terre avec Alan à 10h. Les autres nous rejoignent 15 minutes plus tard sauf Yves et Christian (les éclopés), qui ne descendront qu’en fin d’après-midi pour ménager leur santé…
1h30 plus tard, nous sommes à la salle à manger. On pose les kits bouffe et on s’enquille dans une série de méandres qui nous mènent au fond. Dans la grande faille, il y a 80cm d’eau.
Après une courte réflexion sur les possibilités de pompage, nous commençons à déséquiper.
De retour à la salle à manger, l’équipe du Beausset arrive. Un petit casse croûte et les premiers commencent à remonter. Je me charge du déséquipement jusqu’au bas du grand puit (-202). Ensuite Denis prendra le relais tandis que nous rejoignons la sortie avec Alan chargé d’un bon kit chacun. Nous sortons vers 18h et les autres commencent à arriver 1h30 plus tard. Yves, n’ayant pas pu s’empêcher de remonter un kit, s’est recassé la côte (ah ben bravo !!!!!)
du 26 au 31.07.2021: camp en haute savoie avec traversée de la diau et merveilleuse/vertige
16 & 17.10.2021: exercice secours au Mouret
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historique et presentation
Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.
Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.
Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.
Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.
Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).
Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.
Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.
Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.
Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.
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...m'a longtemps semblé suspect ! 
la plus haute fait 25 m
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