Causse Noir Le 03 août 2010
Participants: Laure, Yasmina, Corinne, Estelle, Sébastien (Topol), Franck, Yves, Fred, Cyril.
ACTE 1 : Le départ
Initialement prévu le plus tôt possible, le départ s’effectue à… 13 heures.
Nous arrivons sans encombre (mais avec San Severino à fond dans les oreilles) au départ du chemin. Franck découvre alors avec :
- désarroi
- horreur
- gêne
- humour
- ses yeux
- cochez la bonne réponse, que les kits de cordes ne sont pas dans le coffre du T4. Laure et son amoureux repartent donc illico pour le camping.
Les commentaires et les suppositions de tous ordres vont bon train quant à la raison d’un tel acte manqué (parce que quand-même ces kits, ils étaient pleins et prêts hum…). En attendant, nous nous dépêchons de ne rien faire et nous apprenons dans le désordre et sans préférence que : les cèdres font des roses en bois (merci Cyril), Yasmina n’aime pas être enfermée dans un coffre de voiture ( ?), les pages des livres de topos ne sont pas très solides…
Après 45 minutes, retour des tourtereaux.
ACTE 2 : Le départ (bis) ou « Nous partîmes fringants mais par un prompt effort, nous nous vîmes suants en arrivant au bord… »
Jolie descente d’un versant pour arriver dans le lit à sec d’une rivière : drôle d’impression que de marcher là où coule l’eau d’ordinaire et remontée sur le versant d’en face, sous le soleil dont nous nous serions, pour une fois, bien passés. Au détours du soixante dix-septième virage, nous sentons de l’air frais et après un dernier effort, nous découvrons l’entrée de l’Aven Noir. Etant donnée sa taille, nous avons une superbe vue sur le fond du puits, tout vert de mousse et sur le début du développement.
Equipement en double par les sautillants spéléos amoureux et descente ; reprise pour moi après plus d’un an sans spel, petite appréhension mais immense joie d’être de nouveau sur une corde en plein vide. La lumière qui éclaire des coulées de concrétions blanches les fait ressembler à de la glace, quasi transparente (et étant donnée la température ambiante, je doute…).
Arrivée les pieds dans une mousse épaisse, on dirait un jardin de conte : toujours accrochée à la corde, je m’attends à voir surgir un lutin ou un nain de jardin et …Franck me rappelle à la réalité (quoique) ;-).
Après l’atterrissage de tous, nous passons sous un immense porche et découvrons une grande salle, de jolies concrétions, des perles des cavernes choux fleurisées, des gours, des bombons aux fruits…heu, non, ça c’est dans les poches de Yasmina et Cyril s’engouffre dans une étroiture dont il finit par ressortir bredouille (en fait la suite est en haut de la salle et nous sommes tout en bas, mais bon…). N’ayant ni l’autorisation (!), ni le temps de découvrir le plus beau de cet aven, retour au pied du puits d’entrée. Pendule pour les uns et une, pendule géant pour un autre et une proposition étonnante de Yasmina : »Si tu as froid, mets ta main sur ma …elle est chaude » ; remarque qui serait passée totalement inaperçue sans l’esprit mal tourné de Fred. Nous comprendrons plus tard qu’il avait détourné cette phrase anodine afin de cacher un rapprochement opéré en bas de la salle avec un certain Cédric-Cyril, rapprochement qui laissera une trace sur son casque et des photos plus ou moins floues…
Séance photo à la sortie, biscuits et retour en musique.
A quand la suite ?