Compte-rendu de la sortie EDSC83 du 18 mai 2019
Aven de Mocrouis (Aiguines)
Participants du groupe : Isabelle, Eléa, Isandre, Kasper et Ludo.
Encadrants : Laure, Seb, Fabrice et Yves (rapporteur)
Les conditions météo n’étant pas bonnes, Laure a remplacé la journée canyoning par une sortie spéléo.
Ce matin, le temps est très couvert mais pas de pluie. Nous avions fixé le rendez-vous, vers 10h, au départ de la route qui monte à Aiguines, tout près du Lac de Ste-Croix.
Nous (Yves, Isabelle et Kasper) arrivons les premiers, avec un peu d’avance. Fabrice, avec Eléa et Isandre nous rejoignent peu après.
Par SMS, Laure (avec Seb et Ludo) nous avertit qu’elle aura un peu de retard car sa voiture a fait des siennes ce matin. Fabrice nous parle d’une cavité qu’il a exploré il y a plus de 20 ans et qui doit se trouver de l’autre côté du carrefour. On va donc prospecter dans ce coin. Rapidement Isandre trouve le trou (petit trou triangulaire au ras du sol avec un puits direct d’une dizaine de mètre semble-t-il). Fabrice ne se souvient plus du nom de cette cavité. Après des recherches au retour, il doit s’agir de l’Aven des Faïsses (à bien prononcer !).
Arrivée de Laure and Co. Il reste un petit quart d’heure de voiture (par la D19 puis 800m de piste plus ou moins carrossable) avant d’atteindre le renfoncement où nous nous garons.
Hormis le puits extérieur d’entrée, l’Aven de Mocrouis est tout équipé (par le GARS quelques mois plus tôt afin d’effectuer un début de désobstruction au fond).
Pendant que nous nous équipons, Laure présente la grotte et le déroulement de cette journée.
11h30.
Dix petites minutes de marche à travers la forêt pour atteindre l’entrée : vaste puits d’effondrement de 8m de diamètrepour une quinzaine de profondeur.
Isabelle équipe de premier puits, en récupérant la dév installée la fois précédente.
Eléa la suit, puis c’est mon tour, suivi par Isandre, puis Seb, Kasper, Ludo et Laure.
Au passage, chacun remarque les ossements d’un chevreuil tombé dans ce premier puits. La suite est étroite et remontante: court méandre qui aboutit au départ du P39, avec 3 fractios. Pour le second, il faut se lancer dans le vide, ce qui ne pose aucun problème à nos jeunes.
Eléa suit tranquillement Isabelle en faisant bien attention à chaque fractio. Je l’aide juste pour lui défaire sa longe lors d’un fractionnement, son mousqueton s’étant coincé dans la plaquette. Isandre est plus téméraire et je dois freiner ses ardeurs afin qu’il ne descende pas trop vite ni avec trop d’à-coups.
Le P65 s’enchaine au précédent et est bien fractionné (6 fractios).
On admire les belles et grandes concrétions, ainsi que les draperies «musicales» qui ornent ce beau puits. Arrivés en bas, Eléa et Isandre commencent à se refroidir. En attendant les autres, ils se réchauffent en se drapant dans leur couverture de survie et Isabelle leur prépare du thé bien chaud.
13h00.
Tout le monde est en bas du dernier puits (-117 m). C’est là que nous avons commencé à creuser, en février, dans le but de découvrir une hypothétique jonction avec Fontaine l’Evêque.
Nous y avions également posé des pièges à insectes. Fabrice inspecte le fond du puits et examine les
petits ossements d’un rongeur (une fouine?).
C’est l’heure du casse-croûte bien mérité.
13h30. Il faut remonter. Je passe le premier, suivi par Eléa, Isandre, puis les autres. Les 2 jeunes qui me suivent remontent sans aucune difficulté. La seule chose qui préoccupe Eléa c’est la façon dont le chevreuil est tombé dans le puits et comment il est mort !
16h45. Nous voilà tous les 3 dehors. Les premières gouttes commencent à tomber. Les 2 jeunes veulent aller se changer aux voitures. Je les ramène donc au parking. Nous nous changeons et attendons les autres dans les voitures, à l’abri de la pluie.
17h30. Les autres nous rejoignent aux voitures, après avoir déséquipé le puits d’entrée.
18h00. Après un petit débriefing, chacun repart.
A dans 15 jours pour le camp dans l’Aude.
Yves