Suite à la découverte lors de la rando à l'éléphant de pierre, nous retournons en ce dimanche pluvieux, explorer les deux petits avens nommés Gazette 1 et 2.
Gasette 1: c'est Franck qui s'y colle. Jolie entrée en forme de porche de 2,80m de profondeur suivie d'un puits de 4m avec un passage bas donnant dans un puits parralèle...renmontant, identique au premier. Franck remonte en escalade et explore les moindres recoins. Mais pas de courant d'air et pas de suite évidente.
Gasette 2: Un méandre de 6 ou 7M de long donne dans une deuxième entrée verticale de 2,5M de haut. Delà s'ouvre un puits. Un bout de corde et JC descend. 4M plus bas, un méandre d'un mètre de haut et de 7-8m de long
termine en pincement.
Un pointage GPS, quelques mesures, un croquis d'explo et finde la journée.
Lors de la sortie du 22 01 2011, Jean Pierre (responsable de la commission topo du CDS) a profité de l’équipement du GAS pour commencer la nouvelle topographie du Cercueil. En effet, les nouveaux instruments nous permettent de faire des relevés plus précis et les outils informatiques d’obtenir un graphisme impressionnant.
Nous nous sommes proposés afin de lui donner un coup de main pour le reste de la cavité. A suivre…
Participants : Jean Pierre (individuel), Manu (SCS), Yves, Laurent et Franck (GAS).
Pour cette sortie nous avons eu une invitée surprise : La neige. Tombée en abondance le jeudi soir, elle est encore bien présente ce week-end. Le trajet de Solliès-Toucas au le Cercueil s’en trouve un peu perturbé. La route classique est fermée, il faudra passer par le hameau de Vallauris.
Bref, tous (sauf Franck) entrent sous terre vers 11H30. Descente sans encombres (même pour Manu). Au fond Yves part équiper le ressaut de la galerie Nord. Jean Pierre est venu pour refaire avec précision la topographie de l’ensemble de la galerie. Laurent va élargir un passage repérer lors d’une précédente explo dans la grande galerie. Franck rejoint tout le monde vers 14h. Après quelques « étroites explorations » infructueuses, il part avec Laurent déséquiper le P68 du fond, puis vers 16H30 ils entament la remontée suivi par Yves, Manu et Jean Pierre. Les deux premiers sortiront avec le jour moins d’une heure plus tard. Leur mission est de descendre à la bergerie des Morières allumer le feu de cheminée pour préparer une nuit fraîche !
Vers 20H, ne voyant personne arriver, les deux compères décident de remonter à l’entrée de l’aven, mais sur place, pas un bruit. Sachant que Manu appréhendait un peu les étroitures pour la remontée, ils retournent à la bergerie pour récupérer leur matos afin d’être prêts à repartir sous terre. Ce n’est qu’à leur retour, vers 20H45, qu’ils verrons avec un immense bonheur la lampe frontale de Manu (parce que renfiler les combinaison mouillées par - 2° . . . ! ).
Celui-ci leur explique qu’il s’est coincé dans l’étroiture en « haricot » vers – 100M et que bien sur son bloqueur de pied s’est décroché !!
Ce n’est qu’avec l’aide de Yves et Jean Pierre qu’il réussira à franchir l’obstacle . . . bien plus tard !
Le dernier de l’équipe sort vers 21H. TPST : de 4 à 9H30.
Tout d'abord il a fallu trouver le col de Gratte loup, puis l'antenne telephonique ou' nous nous sommes garés en ce dimanche matin déjà bien entamé d'une heure trente de route...depuis Toulon.Topol trouvait que la ballade en voiture était trés agréable.Je trouvais ça louche vu qu'on était partis pour randonner 6 heures et qu'on voulait rentrer tôt avant 17H.heuuuuuuuuuuuuQuelle ne fut pas ma déception, mon désaroi, ma colère de m'apercevoir que je m'étais trompée de guide! J'avais embarqué celui des enfants qui proposait une rando de 2 heures, ce qui ne semblait pas géner Topol(j'ai aussi un prénom!) pour ne pas dire qu'il s'en réjouissait.
De rage je décidai de faire un bout du GR 51(je t'aime).Disons 2 heures aller 2 heures retour.Nous entreprîmes la grimpée du raidillon d'une demi heure environ, nous faisant(pan!) découvrir une nature luxuriante et bien humide.Mai s le soleil ne tarda pas à nous rejoindre avec ses rayons d'argents(hein), bien sur j'étais partie trop vite et je crachais mes poumons et Topol me disait que j'étais partie trop vite trois petits points...
Là haut sur la montagne, magnifique panorama sur les iles de port cros et du levant. Le bleu du ciel gagne mon humeur.Jai bien cru voir un mimosa en fleur. Nous poursuivons sur une piste et croisons un couple de randonneur fort sympatique.L'homme, un peu perplexe de nous savoir partis sans carte IGN, nous indique une boucle , compte tenu de notre timing.
Topol me raconte des choses botaniques (calcifuge, aérobie, anaérobie, le pont calcique, complexe argilo-humique...
Des genets, du lavandin, arbousiers, ronciers, cystes...Trop beau.
Arrivés au col de landon, une courte pose dejeuner s'imposa. Sebastien se regala d'un sandwich amoureusement preparé par lui-meme. Et moi, jambon, oeuf dur. Sans commentaire.
14H. Nous reprenons notre peregrination, cette fois-ci sur la piste du Dome-Sud,(tranquille la piste)qui comme son nom l'indique est à l'ombre... De petits ruisseaux ruissellent, chenes-liege, marronniers, eucalyptus, acacias, fougères, bruyère...Très calme, les oiseaux sont etrangement silencieux...Certains coins ont eté labourés par les sangliers. Topol a l'idee lumineuse d'en adopter...J'espère que d'ici la fin de la rando, il l'aura oubliée.
Mais déjà, nous arrivons à la voiture. Il est 15h45. On est enchantés, on reviendra...avec le guide
du 26 au 31.07.2021: camp en haute savoie avec traversée de la diau et merveilleuse/vertige
16 & 17.10.2021: exercice secours au Mouret
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historique et presentation
Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.
Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.
Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.
Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.
Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).
Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.
Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.
Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.
Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.