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GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

Actualités du club spéléo de Carqueiranne

Publié le par paul

Participants : Guillaume, Doriane, Paul G. et moi-même Paul M.

Je me suis posé la question d’où venait ce nom incongru, il s’agit d’un nom tiré des découvreurs de la cavité en 2005 : THierry, PAUlo, GArey, NAnar, HErvé formant ainsi « THIPAUGANA֤HE ». Je ne les connais pas tous, mais ce sont de sacrés personnages.

Guillaume propose cette sortie sur le groupe du GAS. Une petite troupe se forme, et je me greffe à la dernière minute, les dernières consignes essentielles sont données : « Paul tu comptes ramener un apéro ??? ». C’est parti pour un -150 à quatre. Paul G., on ne le présente plus, notre prof préféré de cailloux et de grenouilles, la cinquantaine, sous terre c’est du solide. Guillaume, guide du jour, c’est notre topographe du club, force tranquille : besogneux, jamais un mot plus haut que l’autre. Et puis, Doriane, notre petit dragon : une force intranquille, débordante d’émotions, à la fois introvertie et extravertie, joyeuse, peureuse, bienveillante... Ce qui est fascinant, c’est qu’elle parvient parfois à exprimer toutes ces émotions simultanément. Quand son vase déborde, enfin non, quand il est renversé totalement ou rien, il y a un petit air d’Alexandra dans la série « le flambeau ».   réf. : https://www.youtube.com/watch?v=VwfJUKJy13Y (juste remplacer Marc par Guillaume)

Sous terre, nous portons tous en nous un petit vase à émotions, où s’accumulent nos peurs, nos plaisirs, nos doutes, les émotions des autres, notre détermination, nos moments de contemplation, notre fatigue, etc. Nous faisons de notre mieux pour éviter qu’il ne déborde trop souvent, à la fois pour ne pas remplir inutilement celui des autres et pour savoir exprimer quand il est sur le point de déborder, afin de préserver l’équilibre du groupe.

Guillaume part en tête, j’enquille derrière, suivi de Doriane et Paul G. qui ferme la marche. Nous avons chacun un kit, Guillaume et moi le matos, Paul G. la nourriture, le kit de secours et Doriane son vase d’émotions déjà à ras bord.

Rien de compliqué sur le plan spéléologique : un P6 (puit de 6 m), suivi d’un P20, puis nous arrivons au P86, le fameux. Ce dernier commence par un puits classique de 45 m, fractionné, avant de se poursuivre par une descente de 40 m en plein vide, dans une salle immense, d’où son nom : « la salle de l’Appréhension ». L’endroit peut impressionner ; on se sent tout petit. Nous atteignons rapidement le fond.

La salle est immense, les concrétions sont préservées, un chemin est balisé pour éviter que l’humain mette sa patte destructrice de partout. De premier abords je pensais aller faire un petit trou, manger de la corde mais ce fut encore une cavité incroyable. Véritable cathédrale de Gaudi souterraine (merci Anas pour la réf.), les volumes sont impressionnants. Ou, selon les imaginations, on se croirait dans pirate des caraïbes avec Davy Jones qui joue de son orgue monumental (merci Juju pour la réf.). 

Il est temps de remonter. Je pars en dernier et m’occupe du déséquipement. Guillaume me donne un coup de main pour assembler le dernier kit et remonter la corde de 120 m. Nous ressortons après un peu moins de 4 heures sous terre, encore émerveillés par ce que nous avons vu. Alors oui, les ayatollahs de la spéléologie vous diront que les plus belles grottes karstiques se trouvent dans le Gard, l’Aveyron… mais le Var se défend très bien dans ce domaine avec des endroits incroyables. Nous finirons par un apéro très sympathique et chacun regagnera ses pénates.

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Publié le par Baptiste

Grotte : Aven du Bison 
Participants : Justine, Anaëlle, Magalie, Baptiste
22/01/2025

On se retrouve mercredi pour une spéléo du soir. Lorsque on choisi l'aven du Bison un -85, on s'imagine vite arriver en bas. Quelle erreur ! A l'arrivée nous ne sommes pas sûr d'être sur le bon trou car nous ne voyons aucune forme de bison sur les roches contrairement à la description de fichierTopo. Mais les coordonnées GPS et la ligne électrique coïncide, on commence à équiper l'entrée avant le P10 avec les moyens du bords sans être sûr d'être dans le bon trou.

Quelle bonne idée on a eu de prendre le perfo! De l'entrée jusqu'au départ du P47 aucun point si ce n'est un vieux goujon. Quelques AF plus tard nous voilà en bas du P10 dans une petite salle.
La suite, une étroiture en coude me donne un coup de stress, mes jambes me semblent bien longues pour ce virage à 90°. Après la salle suivante une autre étroiture remplies d'araignées. Après un petit nettoyage, l'étroiture sera franchis à toute vitesse. Les phobies n'ont qu'à bien se tenir !

On arrive sur un ressaut de 4m dans un KO de bloc instable, on préfère installer une corde, un coup de perfo pour un AF et un AN plus tard on descend. Petit coup de stress quand de grosses pierres se mettent à bouger, on fait un peu de BTP pour sécuriser le tout.
Une étroiture (encore) bien chiante à prendre allonger dans un méandre quel plaisir, le qualificatif de trou de merde devient unanime. Un P5 sur AN plus tard nous sommes en haut du P47. Deux vieux spits en départ de main courante, heureusement qu'Anaëlle a son nettoyeur de spit (made in GAS).

Je pensais avoir prit uniquement une mèche de 8mm, on se dit qu'on descendra sur PULSE, après avoir percé deux trous on se rend compte qu'on a échangé par inadvertance le foret de 8 par le 12 qui était caché dans la trousse à spit. Changement de plan on posera deux spits. On descend voir la moitié du puit sans en toucher le fond par manque de temps et pour éviter le CO2 qui se fait fortement sentir. Magalie nous fera sa 1ere conversion avec classe (contre assuré parce qu'on aime bien porter des cordes en rab)

La remontée sera rapide malgré quelques insultes notamment à la sortie du P10, elle nous aura fait chier jusqu'au bout cette Aven du Bison ! Mais une fois dehors on a tous adoré, la petite spéléo du soir c'est transformé en petite aventure du soir !

🦬🦇🪢🔧🔨

Chasse au bison 🦬
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Publié le par magali

Le 23 décembre 2025, un vent glacial à décorner les buffles…

Quelques motivés (ou inconscients !) sont au rendez-vous au départ de la bergerie des cuillerets : Anaëlle, Laure, Justine, Arnaud, Paul et moi-même - Magali. Nous partons pour une trentaine de minutes de marche, dont environ une quinzaine dans la cambrousse, hors sentier, où les épines semblaient presque transpercer nos combinaisons, afin de trouver l’aven André Boyer.

Équipement posé, nous entamons la descente. Au bout du puits de 36 m, une belle salle, tapissée de hautes et exquises concrétions, s’offre à nous. Après quelques observations, nous envisageons qu’un peu d’escalade pourrait potentiellement permettre une exploration plus poussée de la salle.

Il ne fallait pas moins d’un peu de glaise au sol pour qu’Anaëlle nous montre ses talents de sculptrice avec un bonhomme de neige (parfait pour la saison !). Le squelette d’un serpent, découvert par Laure, capte notre attention pendant un moment, avant que l’heure de la remontée (et du vin chaud !) n’approche.

Une fois dehors, les couleurs flamboyantes du coucher de soleil nous accueillent et nous accompagnent sur le chemin du retour. La bergerie, vide à notre arrivée, s’est rapidement transformée en un foyer chaleureux, avec un feu de cheminée et un vin chaud mijotant qui réchauffe nos corps et nos cœurs (merci Paul pour cette excellente recette !). Papotages et échanges de cadeaux de Noël viennent clore cette belle après-midi.

 

Magali

 

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Publié le par Paul

On m’en avait parlé : une petite cavité sans prétention, avec quelques concrétions intéressantes à voir. J’ai essayé de motiver du monde pour s’entraîner à équiper, mais sans succès. C’est bien dommage d’y aller en solo. En même temps, je suis sûr qu’il y en a un ou deux qui se sont dit : « Putain, on va devoir aller le chercher, … », « marcher 45min pour aller faire un trou de -60m, pfffff ».

Je me suis bien entraîné pendant les vacances de Noël en Corse dans ma petite grotte du RAZZU BIANCU : équiper, déséquiper... Je me sens prêt, sans appréhension. Ce que j’aime par-dessus tout, tout comme quand je pars voler en parapente, c’est la préparation. J’adore regarder les cartes, préparer mon matériel, imaginer ce que ce sera. Je lis les récits des autres, je regarde les photos, je me pose des questions et j’essaye d’anticiper mes gestes. Cette concentration me plaît, tout comme répondre à mes propres interrogations : est-ce que cet objectif est en adéquation avec mon niveau en spéléo ? Suis-je capable de le faire seul, avec les équipements nécessaires ? Vais-je mettre en danger des gens qui pourraient devoir venir me chercher ? Quelles limites me fixer ? Devant une difficulté, est-ce que je force, est ce jouable ou je recule pour mieux réussir la prochaine fois ? Quel rythme m’imposer, et que faire si ça tourne mal ? pour résumer l’équation que je me pose : Plaisir/engagement/technique.  

Je prépare ma petite aventure : j’ai la topo, je néglige rien, « la prudence est mère de la sureté », et encore plus en solo. Concernant le matériel, toutes les indications ne sont pas claires, alors je prends un peu de tout. Je recueille les derniers conseils de Laure, je prépare mon message de relai secours et c’est parti.

En ce dimanche 19 janvier 2025, il y a un peu de monde sur le plateau de Sioux-Blanc. Je commence par une randonnée initiale de 45 minutes (rédhibitoire pour beaucoup), qui durera finalement une heure 😉. Pas facile de trouver les cavités, même avec un point GPS. J’ai un peu jardiné, pris une courbe à niveau en mode sanglier, et je suis finalement tombé sur le chemin menant au trou. Il faut l’avoir fait une fois pour comprendre ; ensuite, c’est plus évident.

J’arrive sur place. L’endroit est plutôt sympa, avec de l’espace. Je me prépare, commence à équiper, dernier check, et c’est parti. Je me faufile dans une grosse boîte aux lettres et arrive dans un grand puits de 30 mètres. Il y a de l’espace, c’est confortable. Je pose ma première déviation, puis j’arrive au fractio. Tout est propre, avec des plaquettes en place. La cavité est bien équipée, avec des trous un peu partout, peut-être même trop.

Dans les récits que j’ai lus, il y avait une discussion sur le fractio et la meilleure manière de gérer la suite. Avec tous ces trous et amarrages, je pose un fractio simple avec une déviation pour ma corde : ça ne touche pas, le cheminement est cohérent. (De toute manière, j’ai pris des photos, je passerai ça à la moulinette de Franck. 😉)

Je continue à descendre, pose une dernière déviation, et j’arrive au fond. Je réorganise mon matériel, petit check, et c’est reparti. Je dois remonter un ressaut de 8 mètres : la corde sur place est propre, avec un amarrage en bon état.

Je poursuis ma descente, explorant de petites salles avec quelques belles concrétions. J’arrive au P8 : plaquettes fixes, descente facile. Ensuite, je commence à avancer à tâtons. Je pose une main courante un peu à l’arrache (en y repensant le soir, je me suis dit : « Merde, j’aurais dû faire autrement. »). Je vérifie si l’escalade ou la désescalade peut se faire sans matériel : ça passe largement, mais seul, on n’est jamais trop prudent.

 

J’arrive au P6. Là, je ne trouve que deux amarrages naturels. Je n’ai plus de dyneema, sauf mes 4 mètres de secours et une sangle. « Impossible » de faire un montage sans que ça frotte. (Le soir, en refaisant le fil de ma sortie et en cherchant des photos dans les récits, j’ai vu que, effectivement, ça peut reposer en appui sur un rocher.) Les trous percés auraient évité ce frottement. Il me reste encore beaucoup de choses à apprendre. Il est temps de remonter. Pas de soucis particulier : le déséquipement est assez simple.

Pour conclure : au niveau matériel, il y avait un manque d’homogénéité dans mes choix : trop de mousquetons et de plaquettes, pas assez de dyneema, ainsi que des ajustements à faire sur le placement du matériel sur moi, ce sont des points à améliorer. Concernant l’aspect humain, trop fixé sur des points précis sans prendre en compte l’ensemble des solutions (effet tunnel). Pour une cavité que je n’avais jamais explorée, je suis satisfait de ma journée. Je n’avais pas pour objectif d’y aller seul, ni de me prouver quoi que ce soit, mais ce fut une excellente expérience. Avec les éléments dont je disposais, ma préparation s’est révélée efficace.

J’ai également pris le temps de refaire le fil de ma journée, de la théorie à la pratique. Cela me permettra d’être beaucoup plus éfficient lors de la prochaine sortie. Mais avant cela, il faudra passer à la moulinette de Franck !

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Publié le par Marie

Dimanche 05/01/2025

trou du 06.

Latitude Incroyable

Longitude Magnifique.

 

 

Et si nous parlions d’un peu de magie, comme si nous étions dans les secrets des Druides …

Nous devons nous rendre, ce jour, dans un endroit peu connu et fort protégé d’éventuels  « détracteurs ».

 

Nous connaissons approximativement notre destination, il s’agit là d’un endroit dont nous ne devons pas prononcer le lieu, et nous y rendons plein d’allant, curieux, impatients… Le secret attise résolument l’intérêt ! Et le sentiment d’être privilégié est énorme.

 

Le rendez-vous est donné place du marché dans le village de Saint Villiers sur Thiey.

Carine, Hervé, Paul et moi y retrouvons Arnaud et Zoé.

 

Pour des raisons évidentes de confidentialité, après avoir amorcés la rue neuf trois quart,  nous ne sommes plus en mesure de divulguer qui, quand, ou comment et à combien de ladite ruelle se trouve la cavité ....

 

Une fois équipés, petit clin d’œil à là fort belle protection rose de séant de Carine et ses petits désagréments, et suite à une marche d’approche d’un certain temps, Arnaud, maitre des lieux nous dit voilà … trouvez l’entrée …

Et là cinq paires d’yeux scrutent l’endroit dans un silence assourdissant. Carine est la première à se lancer : -là ! … Non. Et Paul de dire dans le placard sous l’escalier privet drive sous les feuilles, juste là.

Et en effet, ce fut-là.

 

Arnaud part en premier, il est dépositaire le de la Topo du Maraudeur et équipe les puits, suivi de Zoé, Paul, Moi, Carine et Hervé qui ferme la marche.

 

Nous descendons le dernier puits et arrivons sur une salle immense ornée de concrétions incroyables des fistuleuses ocres, intactes, parfois si fine ou parfois plus large et des excentriques magnifiques, des ailes de papillons translucides, des drapés, des méduses gigantesques pour être honnête je n’ai jamais vu un endroit aussi beau !! Et comme le dit notre Hervé Emmanuel Schmitt Tainton premier, il ne suffit pas de merveilles … il faut des émerveillés. Et tous nous le fûmes.

 

Il faut maintenant se résoudre à remonter et nous nous y attelons. Paul part en premier suivi de Zoé puis Arnaud et moi, Carine et Hervé ferment encore la marche… Je remonte tout tranquillement lorsqu’une mésaventure survient, c’est mon combat final mon Crolljedusor à vaincre et j’ai su compter sur Arnaud qui m’a aidé avec une aisance, une patience, un calme salvateur et un Wingardium leviosa qui résout tout. Reconnaissance éternelle !!

 

Nous avons terminé cette  journée autour d’un feu de bois, des grillades merci infiniment Paul pour le Sanglier Corse et une sincère camaraderie.

 

Car enfin, qu'est-ce qu'un homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. (Blaise Pascal)

 

 

                                                                                                                                              Marie

cavité du 06
cavité du 06
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Publié le par Paul

Nous sommes en 2025, le vendredi 3 janvier, les fêtes sont passées, il est temps d’aller décrasser et de se remettre en jambe sous terre. Arnaud propose au club une sortie spéléo, initialement prévue au Petit Saint Cassien, mais finalement, nous irons à « l’Eau de Là ». Trop cool ! Je ne l’ai jamais faite, et d’après le topo, il y a de l’eau et des concrétions... et même des huîtres, selon certains ! J’avais lu qu’il y avait un lac et des passages humides, alors j’ai pris mon shorty au cas où, mais il restera finalement dans la voiture.

En fin de compte nous sommes trois : Arnaud, Zoé (little girl d’Arnaud) et moi. Nous covoiturons jusqu’à la Sainte-Baume. Arnaud part en tête et équipe. Cette cavité dégage une atmosphère chaleureuse. Nous enchaînons avec de petits puits verticaux et une main courante très sympa, entourés de grands volumes qui nous servent d’échauffement.

Nous arrivons rapidement au passage de « Mamie Lénère », une sorte de méandre de 80 mètres de long où il faut ramper, monter, descendre et avancer à quatre pattes. Elle devait être coriace, cette Mamie Lénère ! On s’en rend encore plus compte au retour, surtout avec un kit qui devient alors « le putain de passage de Mamie Lénère ». Rien de terrible, mais la terre nous oblige à courber l’échine, tels des pénitents, pour mieux apprécier ce qui nous attend ensuite.

C’est bien cool car nous arrivons dans une belle salle, celle du Lac, avec de magnifiques volumes. Toujours pas d’huîtres, à croire qu’on s’est moqué de nous ! Mais les concrétions commencent à être impressionnantes. Les murs scintillent comme un ciel étoilé, incroyable : nature et découverte en mieux. Nous poursuivons dans la Galerie du Cheval de Noûte, et là, c’est le réveillon sous terre : des concrétions somptueuses, des murs et un plafond étoilés... et des huîtres ! Un peu chelou, tout de même, ces huîtres fossilisées accrochées au plafond :  la spéléo, c’est parfois bizarre. (Note pour la prochaine fois : penser à ramener une petite bouteille de blanc pour accompagner ces huîtres fossiles. La spéléo-œnologie, on n’en parle pas assez !).

La cavité se poursuit en direction du Chemin des Aztèques. C’est un enchaînement de galeries et de petits canyons, très beaux et ludiques : des mains courantes, des ressauts, ça monte, ça descend... vraiment très sympa. Nous arrivons à la Salle du Bug, où l’on voit des traces de désobstruction, c’est la fin de la cavité. Enfin, presque, car il y a aussi le réseau Polo : un méandre étroit et peu accueillant, ou nous n’irons pas.

La cavité se poursuit en direction du Chemin des Aztèques. C’est un enchaînement de galeries et de petits canyons, très beaux et ludiques : des mains courantes, des ressauts, ça monte, ça descend... vraiment très sympa. Nous arrivons à la Salle du Bug, où l’on voit des traces de désobstruction, c’est la fin de la cavité. Enfin, presque, car il y a aussi le réseau Polo : un méandre étroit et peu accueillant, ou nous n’irons pas.

Nous avons exploré tous les recoins accessibles. Nous reprenons notre chemin de pénitents par le « putain de passage de Mamie Lénère », un rappel que la nature se mérite et qu’il faut rester humble devant sa beauté. Nous ressortons après 4h30 sous terre, il est temps de pique-niquer. Depuis quelque temps, l’esprit du groupe est de grignoter sous terre et de manger à la sortie. Cela évite de transporter un sandwich qui finira écrasé et manger de la terre par la même occasion, tout en évitant de se refroidir. Le trinôme était homogène, et nous avons pris notre temps pour profiter de cette belle cavité. En conclusion, elle ne descend pas profondément, mais à un grand développement. Très variée, elle regroupe tout ce qu’on peut croiser en spéléo : puits, méandres, étroitures, mains courantes, concrétions… Chacun peut y trouver son compte.

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Publié le par Baptiste

Le dernier jour du stage Perf sur le plateau de Caussols nous étions allé dans les ténèbres jusqu'à -300. L'envie d'aller voir le fond s'est transformé en un weekend de juillet avec Alex VDK, Anna, Anaëlle, Aurélien, Justine, Margaux, Martin (du GARS) et moi même (Baptiste).

Objectif équipé jusqu'au fond à -446. Martin a équipé la veille jusqu'à presque -200 avec la marche d'approche et les kits c'est solide ! Samedi matin une première équipe part pour équiper la suite, la 2ème équipe dois nous rejoindre à l'ancien camp à -280. L'équipement a été plus rapide qui prévu et la 2nd équipe ayant eu du mal à trouver l'entrée, nous l'avons attendu 2h dans le froid et la bonne humeur. A leur arrivé on décide de changer d'objectif pour le réseau de -405 qui est plus rapide. Comme prévu Martin et Anaëlle reste dans la galerie fossile pour essayer une escalade. Le parcours jusqu'à -405 n'est pas trop exigeant, un peu d'eau jusqu'aux genoux. Attention lors de la remonté à ne pas partir sur les cordes d'explo c'est péteux.
C'est vraiment un chouette trou, les puits ont une certaines ambiances avec les échelles en fixes.

Du 1er entré au dernier sortie nous avons mis 14h.
Une belle sortie et le 1er -400 d'Aurélien, Anna et Justine, machine !

 

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Publié le par Baptiste

Dans un premier temps nous envisagions une sortie sur le plateau de Caussols pour équiper un -400, mais après le stage initiateur d'Albion l'idée d'aller découvrir le souffleur a germé dans ma tête. Une équipe est rapidement faite, Anna, Anaëlle, Justine, Alexia, Arnaud et moi même (Baptiste), objectif découvrir le souffleur qui est tout équipé en faisant un aller-retour au fond à -580.

Nous arrivons le vendredi soir 13 décembre à l'ASPA, on remercie encore Arnaud pour ce bon repas qui nous permettra d'être en forme demain. On ne mentionnera pas la personne ayant choisi le petit déjeuné à 7h30 😴. On aura malgré nous l'air d'une équipe déterminée qui se lève tôt, un petit dej plus tard nous sommes devant l'entrée du trou.

Après une petite erreur d'itinéraire dans le méandre des absents nous enchainons les puits jusqu'au méandre de l'Ankou avant de commencer les grands puits. De l'eau, des puits magnifiques, des silex c'est un vrai plaisir de descendre jusqu'au fond de cette cavité. Nous rejoignons le camp pour une pause repas sur une chouette table en pierre avec à côté une balançoire accrochée à 20m de haut.  Arnaud et moi partons repérer le siphon, la rivière qui y amène est incroyable. Et c'est déjà le temps de remonter, P114 puis P76 et enfin P64 pour retrouver le méandre l'Ankou qui sera nommé des biens des manières que je ne citerai pas. Nous remontons tranquillement mais sûrement sur le rythme des enceintes.

Après 13h de sortie la pleine lune nous accueil avec ses lumens au maximum.
On repart avec un maximum de souvenir et le premier -600 (on s'y autorise à 20m) d'Anna, Justine et Alexia encore bravo !

 

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Publié le par Baptiste

Nous sommes 5 motivés ce vendredi soir pour une fondue dans la salle du lac de la Ripelle.
Au programme des bons moments de rigolades, un bon repas, des bougies et un bivouac.
L'équipe de motivé à bien manger est composé de Justine, Maxime (de l'Escandaou), Anaëlle, Margaux et moi même (Baptiste).
Nous sommes passés par l'entrée des Loirs, qui n'est pas évidente à trouver de nuit.


Ci-dessous la salle du lac éclairé avec des bougies et une guirlande LED

 

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Publié le par Baptiste

Nous sommes 4 à rouler en direction de Saint-Christol d'Albion. Pour une semaine de stage du 26 octobre au 3 novembre, après laquelle nous espérons avoir 4 initiateurs de plus dans le club. Le premier binôme sont les pompiers composés de Sandrine et Vincent, le deuxième de Franck et moi même (Baptiste).

Après un petit dérapage moyennement contrôler du van de Franck nous arrivons tous samedi matin pour les tests techniques. Nous devions aller en falaise mais la pluie a changé le programme nous irons sous terre. Le soir nous tirons au sort nos trous du lendemain. Bien sûr les deux plus grands (dont je fais parti) ont gagné le plus petit trou ! Après deux jours pleins d'émotion nous continuons tous l'aventure.

Ce fut une semaine chargée mais au combien sympathique, une équipe de stagiaire soudée, des formateurs au top autant techniquement qu'humainement. Nous sommes logés à l'ASPA de Saint-Christol d'Albion et c'est un vrai plaisir, des repas qui motiveraient n'importe qui à traverser la France, des chambres de qualités et des cavités à ne plus savoir quoi en faire.

Le dernier jours nous avons un public support pour notre mise en pratique de toute la pédagogie d'encadrement ainsi que les différentes méthodes de contre assurage. Pour certain ce sera les militaires pour d'autre les villageois d'Albion. Et le soir nous apprenons que nous devenons tous les 4 initiateurs, aller on prend un pichet pour fêter ça !

Encore merci aux cadres et aux stagiaires pour les bons moment passer ensembles.
J'espère vous revoir rapidement !

 

 

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LIENS

www.laventure.fr

 

 

 

 

 

 

historique et presentation

Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.

Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.

Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.

 

Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.

Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).

Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.

Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.

Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.

 

Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.

 

Comptes rendus annuels

 

Toutes les vidéos sont à retrouver sur le lien :

 

Vidéos

 

Quelques articles de presse :

 

Articles

 

COMPOSITION DU BUREAU

 

Présidente : Laure Mattéoli

Vice présidente : Carine Fourcade

Trésorier : Franck Prévost

Secrétaire : Laurent Kilian

Secrétaire adjointe : Zette Mattéoli

 

Adresse postale : 79 rue Jean Jaurès, 83320 Carqueiranne

Tel : 06 09 09 28 12

Mail : contact@speleogas.org

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