Notre dernière recrue vient de descendre le caveau jusqu'au premier méandre (approximativement 200m) battant ainsi son record de profondeur ! Yves, qui doit commencer à le connaitre par coeur(le Caveau), a emmené notre jeune Samuel cet aprés-midi en exploration souterraine, et ils ont emmergé des profondeurs vers 20h30. Je n'en sais pas beaucoup plus, mais Samuel va peut-être nous laisser un commentaire pour nous raconter ses impressions...
lundi 21, nous avons décidé d'aller voir d'un peu plus près une dolline prometteuse repérée par DD (olive) du coté du camps militaire du Revest.
Ca nous paraissait une bonne idée par ce beau lundi printanier, et armés de bonnes intentions et d'espoir, nous avons marché le long du grillage qui délimite la zone militaire interdite. Chemin caillouteux, lapiaz, ronces... rien ne devait nous arréter, et pourtant...
...On nous a gentiment raccompagné vers la sortie, car sans vraiment nous en être rendu compte, nous étions quand même dans une zone interdite aux civils !
Mince alors !!! et cette belle dolline prometteuse ! interdite elle aussi ?
Nous nous sommes alors rabattu sur notre petit Lilou,
Quelques seaux plus tard nous étions à - 3 mètres ! " et ça continue, alors et alors, c'est que le début d'accord, d'accord ..."
Préparation au pompage de la Foux à Ste Anne d'Evenos. Samedi 19 Yves et Bibi sommes allés faire un peu de portage pour les 2 plongeurs qui sont allés poser la première pompe (et il y en avait des bouteilles et pompe et matériel à porter !).
Les 2 poseurs de "pompinette" :
A midi, nous étions 8 "mort de faim", et nous avons effectué une livraison de sandwichs et flans souterraine (après l'effort ; le réconfort !). Nos 2 plongeurs étaient sortit de l'eau leur mission accomplie.
Chantal et Rocky en binome pour l'occas.
En début d'après-midi, tout le monde était dehors, et nous reprendrons tout ça le 2 Juin...
A cause d'une entorse qui m'empéchait d'être opérationnelle, j'ai fait ma touriste ce weed-end à l'imbut des enfers à l'entrainement spéléo-secours de ce mois de mai 2007; J'ai trouvé très édifiant d'assister aux manoeuvres de l'extérieur.
Zette, sur les lieux dès vendredi soir, à été choisie comme "victime" et à donc fait une bonne partie de la remontée en civière (ce qui est loin d'être la manière la moins stressante de progression souterraine , ni la plus rapide !)
Yves et moi sommes arrivés vers 11 h samedi matin et nous avons trouvés les environs des tentes FFS ( du P.C et Matériel) en pleine effervescence. Des spéléos et des pompiers venus en nombre se répartissant les différentes taches ; essais radio, composition des 4 équipes estimées nécessaire pour se relayer sous terre, paperasses, logistique, comptage et entassement de cordes et de mousquetons... les premiers à descendre se restauraient. Yves, dans l'équipe des derniers 40 m à la sortie, à surtout été utilisé en contre-poid.
Vers 1 heure du mat dimanche, la civière faisait sa sortie triomphante, digne récompense des efforts conjugués de tous.
Après une soirée riche en discutions, mets et breuvages en tous genres, en sons et lumières (guitare, chants, barbecue en guise de mini-feu-de-camps, frontales...), et une trop courte nuit, il a fallut plier le camp, ce qui n'a pas été une mince affaire non-plus !
J'ai omis dans le compte rendu de la Castelette de parler de ce merveilleux noeud de chaise double. Après de longues heures de théorie sur le bateau nous ramenant de Corse avec toute l'équipe, nous avons pu avec Yves le mettre en pratique dans le P15. C'est du bonheur car il est économe en corde, se règle aisément et surtout se dénoue avec une déconcertante facilité. Reste a le tester de façon plus approfondie.
Compte rendu : Pourtant très motivée la veille, Estelle m’annonce à l’école (les pauvres enfants ne font pas le pont), qu’elle ne peut pas se joindre à nous. Un mal de tête puissant la contraint à rester au calme aujourd’hui. C’est donc à deux que l’on atteint le parking de la Castelette avec la R19 toussotante de Yves, après une pause sandwichs et pâtisseries à Méounes. Il est 11h. Petite visite de l’entrée naturelle : L’eau est à la hauteur du bloc en travers (1,5m sous le niveau de débordement !). Il faut dire que l’on sort d’une semaine de pluies. D’ailleurs la résurgence coule. On se demande comment va se passer notre progression dans la rivière. On attaque à 13h. Arrivé dans la galerie, c’est la déception : pas plus d’eau que d’habitude. Mais en allant vers le siphon on voit un avaloir en rive droite qui absorbe une importante quantité d’eau. Est-ce la résurgence ? La distance est importante et l’avaloir n’est pas du bon côté. Il faudra se renseigner. Par contre au bord du lac du siphon l’eau nous arrive à la poitrine. Le passage de la voûte mouillante reste identique à ce que je connais. Après le passage dans les blocs les fingers in the nose, visite de la salle d’où on entend le bruit sourd de la rivière. Il va y avoir du sport. Effectivement il y a un fort débit qui rend la progression très agréable. Yves prend des coups de chaud avec sa combinaison presque intégrale mais avance bien pour un vieux (fallait bien que je lâche une vacherie.) Le siphon final ne paraît pas plus haut que d’habitude. Deux barres céréales, une clop et zou. Retour plus facile (1/2 h de moins qu’à l’aller). Sortie à 18h après que Yves ait visité par erreur la grande vire équipée en fixe au dessus de la galerie pendant que je déséquipais le puits. A la sortie un indépendant nommé Gérard, sa femme et leurs deux chiens viennent à notre rencontre. Ils comptent aller jusqu’à la voûte en laissant leurs chiens au sommet de la galerie : des fois tutdemande ! Retour à la voiture vers 19h où nous attendent une bonne bière une religieuse. Je commence à avoir la foi. Après avoir mis les mains dans le moteur pour régler les vis platinées, Yves me ramène dans une voiture revigorée mais qui signale néanmoins un manque cruel d’essence. Très belle sortie avec une rivière active comme on aimerait en voir plus souvent. Yves semble content d’avoir fait cette classique du Var qui manquait à son palmarès. Prévoir le remplacement d’un spit sur une main courante acrobatique un peu avant le métro.
Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.
Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.
Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.
Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.
Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).
Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.
Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.
Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.
Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.