Après une copieuse collation, un échange de bon procédés avec Lolo, Myriam et les filles, une marche d’approche zigzagante mais suivie (l’équipe gazante ayant déjà fait l’Acheron la semaine précédente), nous voilà au bord de l’Etrier à 14h tapante.
La réputation de « parpinant » est bien fondée ; un entonnoir caillouteux ne demande qu’à se déverser dans le puits. Il va falloir faire gaffe gazouille Franck.
Avec précaution, Laure commence l’équipement du puits. Pas de problème jusqu’à la rencontre d’une armée d’arachnides monstrueuses (et oui Flower) qui défend l’accès aux spits. Laure livre bataille. Franck vient lui prêter main forte puis remplace, tamponnoir et marteau au poing, deux spits rouillés au deuxième fractio du P83.
Ouf ! Les gazinières et les gagziers peuvent poursuivre la descente évitant par ci par là de se prendre sur la tête une descente de pierres et éventuellement de pierres.
Le P83 est beau et sonore. On se croirait dans un tuyau d’orgue de pierre. Arrivés à la diaclase, Yves, Laure et moi nous pensons à l’abri de toutes chutes musicales quand un grand bruit sourd nous parvient de plus bas. Les ponctuations de Franck nous rassurent sur son sort : « Putain ! Putain ! »
Dans le P34 de la diaclase, venant dont ne sait où, un gros morceau de concrétion voulant jouer la contrebasse s’est écraser en bas sur la corde de Yves, à la grande surprise de Franck.
Voilà, après quelques bonbons et la photo du fond pour la gazette, vu l’heure (18h) nous entamons la remontée.
A la queue leu leu nous gazons pour sortir. Je n’ai pas trop le temps de réfléchir pour passer les fractios, le petit point lumineux de Laure loin en haut. Franck et Yves déséquipent.
Au dernier palier mon acéto frotte la terre et déloge les araignées ; Laure est contente……les déséquipiers bien moins à en croire les noms d’oiseaux qu’ils lancent.
Un ciel étoilé nous accueille. Je ne sais pas par où nous passons, mais sans aucune hésitation les gazopèdes nous ont conduits aux voitures. Bien content de l’explo.
L'aven de l'étrier
Alors, Rocky et Dédé Olives, le gaz ça….
Conclusion : Yves a coupé sa corde.
Zette