Motivés par Corinne, avide de maîtriser descendeur, poignée et autres moyens d'accéder au monde sous-terrain, nous voilà, notre cher prés.(Topol) et moi-même Christine (et oui... celle-là même dont Rocky à fixé le sourire sur le Spélunca de Mars;-) dans la guarrigue de Siou-blanc, par ce dimanche 4 mai nettement printanier, à gambader gaiement jusqu'à notre objectif du jour : le Jas de Laure.
Après un frugal pique-nique, parmis les effluves de thym et de romarin en fleur, Topol se lance dans l'équipement de la cavité, suivi d'une Corinne pas trop rassurée dans un premier temps car il s'agit de ne pas mettre le descendeur à l'envers, et je ferme la marche (si on peut s'exprimer ainsi) .
Notre équipeur s'interroge sur l'utilité de déviations ou non, nous, nous suivons la corde et l'on se retrouve tous les trois au fond, approximativement -60 m je crois . Après un bref petit tour dans le bas de la faille en éboulis, et une conviviale petite bouffée de nicotine, on décide au vue de l'heure (dans les 17h30) de ne pas nous attarder davantage, et remontons en surface . Corinne peste un peu après le crowl "qui n'avale pas la corde" au passage d'un fractionnement, s'assomme un peu sur un surplomb qui traînait par là en bénissant l'inventeur de casque, trouve la remontée bien longue... mais s'en sort bien honorablement malgré tout, et en redemande à l'occasion d'un prochain week-end, sitôt la tête hors du trou, c'est bon signe !
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