Rio Santa Lucia supérieur et inférieur – Rio di Prale – Valle delle Fuse
Arnaud et Estelle m’envoient un message :
« Paul, nous serons ce week-end en Italie pour faire du canyon. On avait prévu d’aller dans les Alpes-Maritimes, mais l’Italie, c’est plus sympa, pour manger, pour l’apéro
... Tranquille, on va faire des canyons qu’on n’a jamais faits (et il ne doit pas en rester beaucoup
). »
Je les rejoins pour le canyon du Rio Santa Lucia, parties supérieure et inférieure. La partie supérieure est en semi-terrain d’aventure (pas d’équipement à tous les franchissements, monopoints, mais assez facile), tandis que la partie inférieure est très bien équipée. C’est un canyon sans difficulté particulière, idéal pour clôturer la saison.
Il est 14 h. Nous avons mis environ 2 h 30 à 3 h pour parcourir l’ensemble et le cartographier pour l’application d’Arnaud Topo Canyon.
Comme il est encore tôt, nous décidons d’enchaîner avec un autre canyon situé à proximité : le Rio di Prale.
Sur place, la surprise est totale. On arrive dans un petit village traversé par une rivière anodine, comme on en voit partout. Après quelques mètres, celle-ci plonge brutalement entre deux failles étroites d’une cinquantaine de mètres de haut : le contraste est saisissant. C’est un beau canyon, court mais beau et surprenant, parfait pour terminer la journée.
Petite mention au tuyau d’évacuation des déchets d’élevage qui agrémente une partie de la descente par son odeur caractéristique
.
Après une soirée italienne conviviale, nous prenons la route le lendemain pour le canyon de Valle delle Fuse.
La lecture du topo sur Descente-Canyon annonce : eau à 8 °C alimentée par une source souterraine, bon débit toute l’année, canyon dangereux et engagé, mouvements d’eau…
La température de l'eau on s'en fout, mais le reste interpelle. Nous nous équipons en conséquence, en mode terrain d’aventure.
Nous hésitons un moment, procédons à des regroupements carto et observons à la jumelle les cascades en aval pour estimer le débit. Le ressenti est bon et nous sommes préparés à toutes les éventualités. Nous décidons d’y aller.
Nous enfilons nos néoprènes encore mouillées sous un soleil automnal timide. La première vasque réveille immédiatement.
Le canyon est bien équipé. L’eau est fraîche, mais le soleil rend la descente agréable.
Nous atteignons rapidement la fameuse partie qualifiée de dangereuse, décrite comme accidentogène. Une déviation permet d’éviter l’actif et elle est très facile à rejoindre. Même en imaginant un débit de printemps, il est difficile de comprendre la dangerosité évoquée : tout est conçu pour franchir l’obstacle en sécurité.
Nous arrivons ensuite au collecteur, dans un grand bassin, et bouclons la descente en environ 1 h 30.
La remontée est raide, très raide. Aucun chemin n’est tracé, et les feuilles d’automne rendent le terrain glissant, mais la progression reste rapide.
Encore un beau moment de partage avec Estelle et Arnaud, à poncer les canyons italiens.
Paul
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