Après le mont Caume, c'est à Tourris que nous décidons d'aller. Le choix de cavités ne fait pas trop rêver mais nous jetons notre dévolu sur l’aven du bison puis celui de la boue. Le bison est facile à trouver, un gros trou sous la ligne HT ça ne se loupe pas ! Une première tentative il y a quelques mois s'était soldée par un échec mis sur le compte d'un manque de motivation. La faute à une étroiture qui porte bien son nom qui avait fait que la sortie s'était terminée à peine commencée ! Ce coup-ci, l'équipe est motivée et le challenge est de passer... Hélas, bien que sveltes et motivés, il n'y a pas eu de miracle, et nous nous sommes dit que finalement nous étions trop fessus... à moins que cette belle petite topo ne soit un "fake"... Renseignement pris, ni l'un ni l'autre, il semblerait que; malgré les apparences, les blocs de l'entrée aient bougé. Toujours est-il que le premier aven a été réglé en moins de temps qu'il n'en faut pour taper ces quelques lignes ! :)
Direction l'aven de la boue. Là pas de surprise, on sait où on va et à quoi s'attendre. Le puits d'accès à la galerie est clair, beau et agréable. Au fond c'est plus sombre. Malgré la pluie du we passé, il n'y a pas plus de boue qu'ailleurs et les quelques passages bas et étroits ne sont pas spécialement salissants. La galerie est agréable à visiter. La voûte mouillante ne fait pas trop envie, l'eau à l'air croupie avec un dépôt noir et orange au fond. Ce n'est pas pour cette fois que nous nous mouillerons... De plus nous ressentons un peu d’essoufflement que nous mettons sur le compte du CO2 dont le secteur a la réputation d'être bien pourvu. Nous décidons donc de faire demi-tour pour retrouver une atmosphère plus agréable à respirer. La galerie ne fait pas des km, la surface n'est pas très loin, et à 11h30 nous sommes dehors. Petite journée !!