Nous sommes en 2025, le vendredi 3 janvier, les fêtes sont passées, il est temps d’aller décrasser et de se remettre en jambe sous terre. Arnaud propose au club une sortie spéléo, initialement prévue au Petit Saint Cassien, mais finalement, nous irons à « l’Eau de Là ». Trop cool ! Je ne l’ai jamais faite, et d’après le topo, il y a de l’eau et des concrétions... et même des huîtres, selon certains ! J’avais lu qu’il y avait un lac et des passages humides, alors j’ai pris mon shorty au cas où, mais il restera finalement dans la voiture.
En fin de compte nous sommes trois : Arnaud, Zoé (little girl d’Arnaud) et moi. Nous covoiturons jusqu’à la Sainte-Baume. Arnaud part en tête et équipe. Cette cavité dégage une atmosphère chaleureuse. Nous enchaînons avec de petits puits verticaux et une main courante très sympa, entourés de grands volumes qui nous servent d’échauffement.
Nous arrivons rapidement au passage de « Mamie Lénère », une sorte de méandre de 80 mètres de long où il faut ramper, monter, descendre et avancer à quatre pattes. Elle devait être coriace, cette Mamie Lénère ! On s’en rend encore plus compte au retour, surtout avec un kit qui devient alors « le putain de passage de Mamie Lénère ». Rien de terrible, mais la terre nous oblige à courber l’échine, tels des pénitents, pour mieux apprécier ce qui nous attend ensuite.
C’est bien cool car nous arrivons dans une belle salle, celle du Lac, avec de magnifiques volumes. Toujours pas d’huîtres, à croire qu’on s’est moqué de nous ! Mais les concrétions commencent à être impressionnantes. Les murs scintillent comme un ciel étoilé, incroyable : nature et découverte en mieux. Nous poursuivons dans la Galerie du Cheval de Noûte, et là, c’est le réveillon sous terre : des concrétions somptueuses, des murs et un plafond étoilés... et des huîtres ! Un peu chelou, tout de même, ces huîtres fossilisées accrochées au plafond : la spéléo, c’est parfois bizarre. (Note pour la prochaine fois : penser à ramener une petite bouteille de blanc pour accompagner ces huîtres fossiles. La spéléo-œnologie, on n’en parle pas assez !).
La cavité se poursuit en direction du Chemin des Aztèques. C’est un enchaînement de galeries et de petits canyons, très beaux et ludiques : des mains courantes, des ressauts, ça monte, ça descend... vraiment très sympa. Nous arrivons à la Salle du Bug, où l’on voit des traces de désobstruction, c’est la fin de la cavité. Enfin, presque, car il y a aussi le réseau Polo : un méandre étroit et peu accueillant, ou nous n’irons pas.
La cavité se poursuit en direction du Chemin des Aztèques. C’est un enchaînement de galeries et de petits canyons, très beaux et ludiques : des mains courantes, des ressauts, ça monte, ça descend... vraiment très sympa. Nous arrivons à la Salle du Bug, où l’on voit des traces de désobstruction, c’est la fin de la cavité. Enfin, presque, car il y a aussi le réseau Polo : un méandre étroit et peu accueillant, ou nous n’irons pas.
Nous avons exploré tous les recoins accessibles. Nous reprenons notre chemin de pénitents par le « putain de passage de Mamie Lénère », un rappel que la nature se mérite et qu’il faut rester humble devant sa beauté. Nous ressortons après 4h30 sous terre, il est temps de pique-niquer. Depuis quelque temps, l’esprit du groupe est de grignoter sous terre et de manger à la sortie. Cela évite de transporter un sandwich qui finira écrasé et manger de la terre par la même occasion, tout en évitant de se refroidir. Le trinôme était homogène, et nous avons pris notre temps pour profiter de cette belle cavité. En conclusion, elle ne descend pas profondément, mais à un grand développement. Très variée, elle regroupe tout ce qu’on peut croiser en spéléo : puits, méandres, étroitures, mains courantes, concrétions… Chacun peut y trouver son compte.
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