La marche d'approche était caillouteuse, mouillée et glissante mais on était pas trop mal sous nos ponchos et dans nos bottes. Nous n'avons pas traîné quand même en surface, et le refuge sous-terrain était vraiment le bien-venu ! Aprés une montée bouillasseuse sur terre, rien de tel qu'une jolie enfilade de puits déjà équipés de surcroit (merci les Sanaryens ;-). Il n'y avait qu'à suivre la corde, et profiter de la descente !
Il ne fallait cependant pas suivre la corde prévu pour la faille du fond,qu'Yves avait laisser choir, car elle a pris la route tout droit, et ne nous attendait donc pas vraiment au bon endroit...(n'est-ce pas Lolo ?)
Petite pause sucreries (Zette nous a dit : "j'vous ai apporté des bonbons"), et eau GASeuze en bas des puits, pendant que Lolo(qui a planter son spit), Laure et Franck vont jeter un oeil dans la faille qui devient franchement intime (je veux dire étroite StL;-) et Franck n'y a même pas coincé son noeud de longe!). Ils y sentent un sacré courant d'air en tout cas !
Et la remontée s'effectue en bon ordre ; Samuel est obligé d'économiser son souffle; on ne l'entend presque plus, et Laure maîtrise sa répugnance à croiser les quelques araignées déjà repérées à la descente.
Quand nous refaisons surface, les étoiles de la nuit tombée sont cachées derrière un gros manteau de nuage, et quelques glissades plus tard, nous retrouvons les véhicules, où il fait bon mettre des vêtements secs. Il ne pleut pas à ce moment là, et nous prenons le temps d'une pause bière-figatelli avant de reprendre chacun la route de nos sweet-home respectifs.
Joli trou, vraiment, et avec le suspense d'une suite possible...