GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

Franck, didier et Mika poursuivent l'équipement de la cavité, côté puits des loirs

Direction la Ste victoire ce jour  pour aller explorer un peu ses profondeurs. Le rdv est pris pour Didier, Fabien, Mika, Damien, Margaux, Franck et Laure. D'abord, on mange un bout. Puis on gravit la montagne en croisant quelques parapentistes charpentés.

L'entrée est trouvée (merci damien et margaux qui l'ont déjà fait) et Didier équipe le premier puits. Il râle un peu contre les amarrages haut perché. Et puis tout s'enchaîne aisément. Les cordes en place sont clean. une main courante nous accompagne dans la galerie de Noël et nous remontons.

Une jolie marche d'approche, un parcours souterrain sympa, une bonne équipe...une belle journée

Une nouvelle fois, notre club a été sollicité pour intervenir auprès de jeunes déficients visuels. Mais cette année, cela va prendre une tournure différente. Nous ne serons plus seulement dans la découverte du milieu, mais une progression est construite en partenariat avec le service médico-social accueillant les enfants déficients visuels.

Les objectifs: travailler la confiance en soi, les déplacements dans tous types de terrain, la solidarité, l'entraide. La spéléo était toute trouvée pour cela!

La première séance a eu lieu aujourd'hui pour 6 jeunes et 5 professionnels de la déficience visuelle à la foux de Ste Anne d'Evenos.

Combinaisons mises, casque et éclairage sur la tête, bottes enfilées... tout le monde est prêt. Certains sont plus à l'aise que d'autres, mais tous s'attendent et s'aident. L'appréhension de certains passent avec les encouragements des autres. L'étroiture de sable franchie avec succès, le siphon est atteint et il est temps de faire demi-tour. Le chemin est retrouvé sans difficulté. Les jeunes se cachent pour faire des blagues aux adultes. Un trône au milieu de la salle, ce sera moi le roi!

De retour au service après un pique-nique commun, le matériel de progression sur corde est dévoilé, manipulé, expliqué.

La mise en œuvre de celui-ci aura lieu lors de notre prochaine séance, que les jeunes attendent avec impatience... et nous aussi!

Bon... pour rattraper mon retard considérable sur la mise à jour du blog, je vous propose quelques best of des sorties canyons de mai à septembre 2023

bollène 9 participants en 2 groupes

infernet: 12 participants

camp en corse:

canyons entrecoupés d'escalade et de randonnées:

richiusa, chiuvone, vacca, ziocu et ruda

+barbaira au retour en passant par l'italie

Margaux et Franck pour le rééquipement.

Le reste de la troupe explore de toute part cette cavité qui est une grande classique de l'aire toulonnaise

"quel serait ton plus beau cadeau pour tes 10 ans?

- refaire une sortie spéléo!"

OK, c'est parti pour la rivière souterraine du regaie avec toute la famille.

malheureusement il est triste de constater que des imbéciles s'amusent encore à faire des bataille de boue dans ce lieu à préserver et fragile! Et force est de constater que ce qui a été nettoyé en juin dernier avec l'école de spéléo est déjà salie... si seulement les personnes irrespectueuses des lieux pouvaient rester dehors!

5 juin 2023

La québécoise, c’est moi : Isabelle, en vacances chez sa « chum » française Ingrid, la « blonde » de Laurent, mon guide pour une sortie de spéléologie. Laurent m’a gentiment proposé d’écrire un mot suite à mon aventure avec lui au raggaie. Je vais donc vous le faire « à la bonne franquette québécoise » pour mettre un peu de « par chez nous » à cette histoire vécue.

« Faut que j’vous dise tout d’suite » que les espaces étroits, «c’est pas mon fort ». Même que ça devient vite angoissant pour moi. Laurent m’avait « quand même » rassurée avant de partir en me disant que tout allait « être correct ». Juste un « p’tit boutte » à faire à 4 pattes dans un étroit tunnel. Bon, « ok », j’aime l’aventure, les défis et « chuis » ici pour vivre de nouvelles expériences alors « j’arrête de niaiser » et j’y vais (non sans avoir le cœur et la tête pas trop « sûrs »). En arrivant à la grotte, mon imagination «se payait la traite » en scénarios catastrophes : Est-ce que la grotte peut s’effondrer ? Est-ce qu’un barrage pourrait s’ouvrir en amont ? Etc, etc. Une chance, Laurent s’est montré très rassurant, attentionné et compréhensif à mon égard durant l’ÉPREUVE. Une fois, par contre, il n’a pas réussi « pantoute » à me rassurer.

La partie étroite de la grotte venait tout juste de débuter et j’avais déjà le cœur qui battait plus fort. Le sentiment d’angoisse commençait à se manifester et je me disais que c’était « p’t’être mieux que j’sacre mon camp d’icitte ».

- « Y’en as-tu ben long encore à faire » Laurent ? 

Et lui de me répondre en pensant VRAIMENT me rassurer : 

- Non non, juste 50 m. à peu près.

- Quoi ! 50 m. ?  « T’es malade ! J’vas étouffer ben raide moi-là. »

J’étais en effet plus que prête à « virer de bord et sacrer mon camp » de là. Mon cœur battait de plus en plus fort même si Laurent tentait de se reprendre pour me rassurer, mais « ça marchait pas fort son affaire ».

- Laurent, « j’me sens pas bien pantoute ».

- C’est bon, viens là à côté de moi.  Viens t’asseoir, on va respirer lentement et se détendre.

S’asseoir, se détendre, c’est pas le genre d’endroit où je me détends moi-là, mais je l’écoute et « je m’écrase » à côté de lui, pliée en 2,  la tête au plafond. Puis, tranquillement, « ça marche » ! J’arrive à lui faire confiance, à respirer plus lentement, plus profondément, à parler et à me changer les idées (vive les années de yoga et la thérapie). J’ai trop le goût de continuer pour passer ce foutu tunnel et profiter du reste de la grotte à explorer les différentes salles successives. J’y arrive finalement en fixant de très près les semelles de ses souliers. Juste les semelles et rien d’autre J. La grotte n’existe plus. J’avance à 4 pattes en visualisant que je me « r’tourne de bord » et que la sortie est tout juste derrière moi avec le soleil et l’herbe verte. Ça m’aide à tenir le coup dans ces interminables 50 m. J’ai pu ensuite admirer le spectacle des couleurs, des textures et des différentes formes autour de moi. Je me suis amusée à grimper, glisser, me « tortiller », marcher dans l’eau pour me rendre ainsi jusqu’à la salle des sables, devenue salle de la « bouette ». Nous étions les premiers à y marcher. Aucune de trace de pas autour de nous. Juste nous 2 dans ce gigantesque paysage lunaire intérieur. C’était magnifique et en même temps, j’en avais assez. Je n’oubliais pas que je devais retourner et « me taper » le foutu tunnel encore une fois.  J’ai mieux fait au retour. J’avais hâte de sortir mais pas d’angoisse cette fois-ci. Toujours regarder les semelles de Laurent, rien d’autre… Et puis le soleil, la forêt, le vert tout autour qui m’attendaient pour vrai à la sortie. J’étais saine et sauve et franchement beaucoup mieux dehors « qu’en d’dans » ! Merci Laurent, merci la bière du retour :  « J’vas m’en souvenir toute ma vie » !

Isabelle

Une belle dynamique pour le rangmenet du matériel du club. Certains fabriquent des "chaugas" pendant que d'autres vérifient le matériel, coupent les cordes, mesurent, et vérifient les EPI

coucher de soleil sur les falaises du cap canaille avec un beau rappel de 95 m et un peu de vent qui fait s'envoler la corde que j'ai du mal à rattraper en bas ;-)

10 participants

Le premier jour, chacun fait son choix: grande verticale, galerie et méandre tortueux ou petits puits plus tranquille.

Le second jour, la traversée des roses nous ouvre son parcours. Une rivière souterraine de toute beauté. A la fois sombre et bruyante, calme et translucide.