GROTTE AMELINEAU- GROTTE DE LA VERRIERE Visite de la grotte Amélineau et de la grotte de la Verrière sur invitation de JP Lucot président du G.S.N(Groupe Spéléologique Nantais) et membre du cl...
Spéléo Siou Blanc AVEN DU GRAND PENDU - AVEN DU MENHIR - SIOU BLANC 7 février 2024 Nous retrouvons Christophe à 9h30 au départ de la piste. Christophe nous offre un petit café et c'est parti ...
Sortie spéléo au Grand Pommatoire, je l’ai rebaptisé pour l’occasion
Samedi 3 février 24 c’est parti pour la cavité du Grand Draouïn, une superbe organisation de covoiturages orchestré par Laure (l’empreinte carbone ça compte) et nous voici sur la magnifique falaise du Cap Canaille.
On se sépare en deux groupes : les « « aguerris » et « les raisonnables »(ceux qui savaient) 😉. Moi j’étais dans le groupe des « aguerris » et je vais commencer par vous présenter les membres de ce groupe afin que les nouveaux puissent se faire une idée de quelques membres du club.
Tout d’abord il y a Laure, c’est notre présidente, son bébé c’est l’école de spéléo, sous terre elle chante des chansons chelou et répétitives qui rentrent dans la tête des gens. Personne ne peut rien dire…c’est la présidente (mef 😉)
Franck c’est la première dame, c’est le mari de la présidente, c’est un des sages du club : vous avez une question matos, cavité…c’est l’homme de la situation. Dernière nouveauté : une petite bâche de 50x50cm pour ne pas se salir les pieds quand il passe de ses bottes à ses chaussures north face grand froid (le top quand il fait 20 degrés dehors, il fait 60° dans les chaussures, c’est comme la machine à laver çà tue les bactéries).
Estelle, c’est une des initiatrices du club, c’est aussi du solide. Pour vous résumé, elle a une bucket-list ou il est écrit dessus : « faire toutes les cavités possibles et inimaginables le plus vite possible avant de mourir »(simple mais efficace). Avec Arnaud ils ont poncé tout le plateau de Signes (ou presque), a paques ils vont poncer la Sardaigne … bref çà ponce.
Arnaud, c’est le copain d’Estelle, pareil, c’est aussi du solide. Avec « sa bite et son couteau », une corde de 21,5m, il équipe une cavité de 100m (pas de matos, pas de problème, que des solutions). La preuve qu’il est très fort, il a remis à lui tout seul un van sur ses 4 roues : (photos à venir)
Didier, membre aguerri du club et très sympathique, c’est le photographe avec son téléphone intelligent, du fond de la cavité il a réussi à prendre une photo de la lune de nuit, « pour dire » (ou je n’ai pas tout compris…). Question matos on peut aussi compter sur ses conseils, le dernier en date : les sacs de couchages grand froid à 15 euros sur Le bon coin, d’ailleurs je cherche encore, j’ai trouvé que des « vallandré » à 200 balles minimum. Ci-dessous la photo de la fameuse lune.
Anaëlle c’est « l’espoir » de la spéléo, tout juste 18ans, le poussin de l’école de spéléo qui est devenu oiseau, c’est du solide sous terre. En revanche sa hantise ce sont les démarrages en côtes avec sa voiture… on ne peut pas être bon partout.
Et puis moi, Paul, 9ème cavité avec le GAS,« le fusible » de la sortie, d’ailleurs vous comprendrez au fil de la lecture pourquoi je prends la plume. En spéléo j’ai un fonctionnement original de gestion de mon eau : j’ai une combinaison avec une bonne enduction, je transpire tellement que je fonctionne en circuit fermé, je récupère l’eau dans mes bottes et ça me permet de la réutiliser. Sur cette sortie je n’avais pas de bottes, d’où le lac.
Je ne m’attarde pas sur « le groupe des raisonnables », on aura le temps d’en reparler sur d’autres sorties… j’espère pour eux qu’ils n’ont pas goutés la distillation de feuilles de myrte de René dit « le druide »… aie aie aie. Ci-dessous le Druide avec ses pioupious.
Petite rando de 30min dans un endroit grandiose pour arriver au pied de la cavité. Il faut imaginer cette falaise majestueuse qui surplombe la mer, c’est fou, pour ceux qui n’ont pas d’imagination il y a les photos 😉. On s’équipe, dernier check, et c’est parti pour une petite via ferrata de 100m sur une vire aérienne pour arriver sur une grande entrée, elle fait très caverne d’Ali baba. Pour info il n’y aura que l’entrée et les premiers mètres qui seront grand, ensuite…
On est dans le poudingue du cap canaille, il y a beaucoup de poussière sur les 50 premiers mètres, on ouvre les chakras, on fait le plein de poussières pour maroufler les alvéoles de nos poumons et c’est parti.
Au début c’est grand, il y a du volume, dès le début on est sur un cheminement en opposition assez aérien, cela va de 2 à 5m de vide en dessous. Première corde… puis çà se rétrécit, toujours en opposition, ça monte, ça descend…toujours en opposition. Ça se rétrécit de plus en plus, de méandre en méandre, de cul de sac en cul de sac… de déplacement en opposition en déplacement en opposition dans tous les sens. « Ah trop bien on arrive dans une salle de 1,50m sur 1, 20m en forme de bouteille d’Orangina, c’est cool on tient à deux ». Le premier but était de trouver une salle de 5m sur 3 avec des banquettes (grand luxe), pas facile à trouver dans un gruyère géant. Il faut imaginer une ruche avec ces cadres, une fois que vous avez visualisé la ruche, vous imaginez que les cadres sont troués comme du gruyère et qu’il y a des méandres qui partent dans tous les sens en mode spéléo et n’oubliez pas que là-dedans vous êtes l’abeille. (Là il faut de l’imagination car en général les photos c’est quand on a de l’espace et que c’est tranquille).
La ruche 😉
On arrive dans cette fameuse salle avec ses banquettes, on sort les sandwichs pendant qu’Arnaud, Estelle et Franck vont « bartassé » pour trouver la suite. Sur la topo il y avait marqué « aller au fond de la salle, escalader 15m, revenir sur ses pas », besoin de corde ??? non çà passe, 15m c’est 15m et ça commence à faire, ce n’est pas cinq. 30-40min plus tard, Franck trouve la suite et c’est parti pour une grimpe en opposition entre deux cadres (la ruche 😉), assez aérien, ce n’est pas pour tout le monde.
On continue dans les méandres, puis il arrive le moment où je sonne la cloche, dans mon équation « engagement, plaisir » les voyants étaient à l’orange. En spéléo c’est l’inverse de la montagne, c’est bien de faire le fond mais il faut pouvoir remonter et surtout ne pas mettre en péril le groupe. Il s’agit juste de reculer pour sauter plus loin 😉, parce que la prochaine sera la bonne sachant qu’il me reste à découvrir l’étroiture des Égyptiens (selon la légende urbaine : il y a un spéléo qui serait passé « juste juste » et un autre qui a mesuré et qui a dit que ça ne passait pas 😊, bref on verra bien).
Réunion dans le méandre, la moitié décide de continuer et l’autre moitié de remonter, le petit groupe d’explorateurs ira un peu plus loin mais n’ira pas au fond, ils nous rejoindront plus tard sur le retour, ce fut rapide…quand on sait où il faut passer. Nous aurons passé 4h sous terre, c’est une cavité qui est très physique, rugueuse (merci les genouillères et les coudières) et très pommatoire, bref elle se mérite. Elle sera d’autant plus belle quand nous irons au fond avec vous autres qui n’êtes pas venue.
Soleil couchant nous sommes allés siroter une bière sur la falaise, car la vraie victoire de la journée elle est là : partager un moment convivial entre conquérants de l’inutile. Enfin pas vraiment, on est juste des amoureux de la beauté de la terre.
Pour conclure, la cavité reste magnifique et atypique, l’engagement qu’elle demande fait qu’il y a peu de passage humain donc il y a une faune cavernicole préservée, on a pu voir des « salles »(un grand mot) magnifiques. Un grand merci aux accompagnateurs du GAS pour ces sorties toutes aussi belles les unes que les autres. De mon côté j’ai tellement transpiré que dorénavant il y a un petit lac souterrain, ci-dessous j’ai corrigé en rouge (à ma façon : la topo de Paulo) la topo de la cavité car dans la réalité çà n’a rien à voir avec la coupe que nous pouvons trouver sur internet.
L’aigle qui est en train d’attendre que le fusible laisse la corde libre !
GOUFFRE DE CHATEAU-RENARD N° 1 1er février 2024: C'est à Riboux que nous retrouvons René et Christophe. Équipements dans les saches, nous nous préparons psychologiquement à franchir les 2,7k...
A.G. DU G.A.S -GOURETTES ŒIL DE BICHE 27/28 janvier 2024 Sur la route forestière de Siou Blanc, soudain Christophe surgit devant nous : avec Arnaud et Estelle, il se prépare à descendre dans l'...
du 26 au 31.07.2021: camp en haute savoie avec traversée de la diau et merveilleuse/vertige
16 & 17.10.2021: exercice secours au Mouret
Recherche
historique et presentation
Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.
Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.
Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.
Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.
Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).
Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.
Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.
Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.
Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.