PONT DU 1ER MAI
A MEJANNES-LE-CLAP
(GARD)
1-4 mai
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Participants :
Laure, Franck, Clémence, Alice, Carine, Fréd, Léa, Patricia, Jean-Claude, Cyril et sa famille
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Tout le groupe sauf Cyril et Fréd se rerouvent au camping "Les Dolmens" le jeudi en fin d'après-midi.
Installations dans les mobil homes, puis apéro et repas chez Laure et Franck.
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Jeudi
Au programme du jour, la grotte Claire. Mais lorsque Laure m'en a parlée, une petite recherche sur Internet m'a permis de voir qu'une traversée est possible à partir de l'Arva.
Mais tout d'abord, commençons par nous restaurer.
ARVA-GROTTE CLAIRE
Participants :
Traversée : Jean-Claude, Patricia, Carine et Léa
Grotte Claire : Franck, Laure, Clémence et Alice
Le descriptif trouvé sur Internet fourni les coordonnées GPS du parking et de l'entrée de l'Arva. Nous trouvons donc l'entrée tout de suite.
Par contre, le groupe de la grotte Claire suit les indications fournies dans le livre "Cavités majeures de Méjannes Le Clap". Et là, les ennuis commencent. Après 1H30 d'aller-retour en voiture et à pieds, ils finissent par trouver l'entrée en partant du même parking que nous !!!
Cette traversée a été équipée par le CDS30 avec des cordes, échellons et même 2 tyroliennes. Seule 1 puits n'est pas équipé. Il faut donc prendre une corde d'environ 15m pour descendre et faire le rappel. Si l'on ne dispose pas d'une poulie par participant, il faut aussi une cordelette de 16m mini pour rappeler la poulie.
Le départ commence par une désescalade de quelques mètres.
A 5 ou 6m sous terre, nous voici dans la première salle richement concrétionnée.
C'est parfaitement équipé
Quelques passages bas pour pimenter la sortie
Un genre de pont de singe. La corde du bas a été remplacée par des barreaux
Le parcours traverse plusieurs salles de belles dimensions et bien concrétionnées
La 1ère tyrolienne d'une dizaine de mètres. Aucune difficulté, par contre l'utilisation d'une poulie Tandem speed est nécessaire si on veut avoir une chance d'arrivée en face sans tirer sur les bras.
Tiens, ça ressemble aux concrétions du Tagada
La 2ème tyrolienne d'une longueur d'environ 15m. Par contre, sur celle-ci, on arrive assez fort avec une Tandem speed. La corde de rappel peut permettre de freiner les enfants. Si non, l'utilisation d'une Tandem Jaune doit être mieux mais nous n'avons pas essayé (la prochaine fois...).
Cette 2ème tyrolienne permet de shunter le 1er puits de la grotte Claire.
Ainsi, juste après cette tyrolienne, nous retrouvons l'autre groupe qui vient juste d'arriver compte tenu du temps perdu à la recherche de l'entrée.
| L'entrée de la grotte Claire n'est qu'à une trentaine de mètres de là !! Afin de prolonger la sortie, Franck équipe le puits et Laure descend avec Alice en boud de longe. Mais dès l'arrivée en bas Alice veut remonter de suite !!! |
Arrivée dans le magnifique porche de la grotte Claire
Et la photo de groupe
Une petite escalade et 5 min de marche pour rejoindre les véhicules.
TPST : 2H45
La Grotte Claire vue par Laure
Participants: Laure, Franck, Clémence et Alice
Sur le bouquin topo, ils disaient bien de se garer en haut d'une grande descente. Bon, alors, c'est ce qu'on fait.
Premier chemin... non
Deuxième chemin..... non.
Alors la bifurcation pour arriver à la baume d'entrée doit être à plus de 80 m. On refait les deux premiers chemins... toujours pas.
Troisième chemin... broussailles, broussailles et pas de chemin.
Et d'un coup, l'illumination. Et si c'était au même départ que la grotte de l'Arva où est le reste de l'équipe? Euréka.
Bifurcaton à gauche, descente et nous voilà à la grotte claire... à 17h!!! Grrrrr.
Le porche d'entrée est superbe.
Mais c'est noir, disent les filles. rien de grave puisqu'on a nos lampes. La roche brille, à la grande joie de Cléménce. C'est un peu une grotte de princesse alors.
Petit passage bas et on entend du bruit. On rejoint l'autre groupe à l'arrivée de la deuxième tyrolienne.
Alice veut descendre le P7. Soit! nous lui faisons descendre le P7. Alice veut remonter.Soit! Nous la faisons remonter.
Et on ressort en appréciant le contre jour du porche à la sortie.
TPST...euh, 30 petites minutes.
Pour le soir, c'est apéro sur la terrasse, mais en doudoune car avec le vent ça gèle!!
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Vendredi
Au programme de la journée (enfin de l'après-midi), la magnifique grotte Estevan en Ardêche pour Jean-Claude, Patricia, Carine et Léa.
Connaissant l'entrée, pas de risque d'avoir à chercher.
Le 1er puits de 2 ou 3m peut se faire en escalade, mais c'est un peu délicat, surtout que l'entrée est très étroite. On l'équipe donc d'une corde. Et pour améloirer le confort, j'équipe même assez haut en utilisant 2 arbres distants d'une dizaine de mètres.
Et le 2ème puits qui était déjà équipé. Mais compte tenu de l'état de la corde, j'ai préféré rééquiper.
Nous voici à une dizaine de mètres sous terre. C'est absolument magnifique.
Carine et Léa n'en croient pas leurs yeux.
Le reste de la progression comportant de nombreuses étroitures, je propose à tout le monde de se déséquiper et de tout laisser au pied du puits. On récupèrera tout au retour.
Il y en a de partout. On ne sait plus où donner de la tête
Nous parcourons les différent recoins de cette première salle en suivant le balisage qui protège parfaitement toutes ces merveilles.
Bon, aller, il faut maintenant poursuivre notre chemin en direction de la grotte de Barbette. Nous retournons au panneau indiquant la direction pour la jonction avec l'autre grotte, Léa s'engage la première dans l'étroiture et je la suis sans faire attention.
Belles salles et étroitures s'enchaînent mais je ne reconnais absolument pas le parcours !!! Vraiment étrange, mais nous continuons à suivre le balisage.
Je suis de plus en plus inquiet : vraiment aucun souvenir de ce parcours. Serais-je atteint d'Alzheimer?
Aller, encore une chatière assez sévère, et là, grosse surprise : nous nous retrouvons au pied du puits !!!! Tiens, la dernière fois, je n'avais pas fait ce petit tour et qui en plus est magnifique.
Nous retournons au panneau indiquant le chemin de la traversée et cette fois, je passe en tête. Et là, bien sûr, en inspectant l'étroiture, je trouve le départ d'un boyau légèrement remontant : Ah, là je reconnais parfaitement le cheminement !!!!
Les 5à premiers mètres se font à quatre pattes et à plat ventre.
Ensuite, plusieurs salles s'enchaînent, toute aussi belles les unes que les autres, mais toute verrouillées par des étroitures
Et voici la dernière étroiture d'Estevan. C'est celle-ci qui a été désobstruée il y a quelques années et qui a permis la jonction avec la grotte de Barbette.
Voici le panneau indiquant la jonction et qui est destinée aux spéléos venant de Barbette.
L'équipe et notamment Léa commence à être un peu fatiguée. Aller, encore une petite étroiture et nous ferons une pause casse croûte dans la salle suivante.
Pause casse croûte
Voici 2H15 que nous sommes sous terre. Deux solution s'offrent à nous : soit on fait demi-tour et on est dehors dans environ 1H30, soit on tente la traversée et je pense qu'en 30 minutes on est dehors. Je préviens quand même qu'il y a un laminoire peu sympatique à franchir (d'ailleurs je ne l'ai jamais franchi car il ne m'a jamais inspiré !!!)
Finalement, pour tenter une sortie plus rapide, nous décidons de tenter la traversée. Nous poursuivons donc en direction de la grande salle où démarre le laminoire. Pas de problème pour y arriver car je me rappelle très du cheminement. Par contre, n'ayant jamais fait la traversée et connaissant le départ du laminoir coté Barbette uniquement, je ne suis pas sûr du tout du départ coté Estevan. Pour ma part, je m'engage dans un passage étroit et au bout d'une dizaine de mètre, je n'arrive pas à franchir l'étroiture. Heu, j'espère que ce n'est pas par là. Par contre, Patricia s'engage dans une autre étroiture qui ressemble un peu plus à un laminoire.
Voici le passage dans lequel Patricia s'engage. Ca à l'air praticable...
Mais au bout de 2m, ça devient beucoup moins engageant !!! D'ailleurs, pour continuer la progression, il faut enlever le casque et le pousser devant soi.
Patricia a le morale : elle continue sa progression pendant de nombreuses minutes pendant que Carine, Léa et moi attendons au départ.
Pendant de longues minutes, nous entendons le bruit du frottement du casque sur le sol ainsi que quelques marmonements sourds de Patricia, mais totalement incompréhensible !!!
Au bout d'une dizaine de minutes, nous entendons Patricia crier, mais difficile de comprendre. Finalement, je finis par comprendre un "OK" !!! Apparament, elle est sortie, il faut qu'on y aille. Carinne et Léa ne sont vraiment pas rassurées. Pour tout dire, je ne suis pas totalement confient non plus, surtout si je dois gérer une crise dans ce merdier. Mais bon, tout le monde se motive. Je demande à Léa comment elle veut qu'on se positionne. Elle me dit maman en 1er, ensuite moi et puis toi en dernier. Ok, et on y va. De toute façon, si Patricia est passée, ça doit être faisable...
Nous avançons tout doucement. Carine et Léa semblent gérer. Mais au bout d'un moment, le rythme ralenti. Léa commence à couiner. Le plafond étant légèrement plus haut à cette endroit (enfin, c'est relatif), j'en profite pour sortir l'appareil photo et essayer de détendre Léa.
En continuant la progression, je comprends pourquoi il y a eu un ralentissement. La situation se dégrade : il y a un premier changement de direction de quelques degrés et avec un ressaut d'une dizaine de centimètres. Le problème, c'est qu ele plafond reste au même niveau !!! Ouf, là ça frotte vraiment. Mais c'est de courte durée et ça continue comme avant, mais sur quelques mètres uniquement et en plus il y a des vasques d'eau !! . Ensuite, de nouveau le même scénario. Ouhhhhh. Léa n'est pas très en forme mais on la rassure comme on peut. Encore quelques mètres et de nouveau un 3ème verrou, mais là ça va mieux car on voit Patricia. Ouffffffffff.
(Le soir, nous avons regarder la topo. Ce laminoir fait plus de 40m de long !!!)
Le calvaire est enfin fini. On est maintenant dans la grande salle de Barbette. Tout le monde reprend ses esprits. Un petit Mars et un coup d'eau, puis direction la sortie.
Enfin la lumière du jour. Finalement on aura mis 45 minutes pour sortir au lieu des 30 minutes que j'avais estimées. Sans chercher le laminoire, on serait effectivement sortis en 30 min.
TPST : 3H
Léa étant fatiguée, Patricia rentre avec elle au camoin. Carine vient avec moi pour déséquiper.
Mais, vous rapelez-vous d'une petite phrase du début de cet article ? Non ? Allez, un petit effort...
Presque arrivé à l'entrée, je me retourne vers Carine et lui dit : tu ne te sens pas un peu nue ?
Non, pourquoi ?
Et bien, il y a 2 puits, là ....
Oh, pu...n, le matos est en bas !!!! Comment on va faire ?
Bon, hors de question de refaire la traversée. On va improviser.
Pour le 1er puits, pas de problème, on le désescalade. Et pour le 2ème puits, je récupère ma petite corde de secours et 1 mousqueton pour me confectionner un baudrier de fortune. Ensuite, je remplace le descendeur par un demi-cabestan et c'est parti. Carine allucine...
En bas du puits, je me rééquipe et j'attache tout le reste du matos au bout de la corde pour que Carine le remonte.
Nous arrivons finalement au camion, mais avec pas mal de retard. Patricia commençais à se demander ce qu'il se passait !!!
De retour au camping, nous retrouvons Fréd ainsi que Cyril et sa famille qui nous ont rejoint. L'équipe est maintenant au complet.
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Samedi
Au programme du jour, l'aven des Pèbres, mais il faut trouver une solution pour que Laure et Franck puissent aller tous les deux sous terre.
Finalement, nous constituons 2 équipes :
* Franck, Jean-Claude, Carine et Fred partent le matin et équipent la cavité.
* Laure, Patricia et Cyril viendront l'après-midi et déséquiperont.
Quant à Léa, elle préfère rester au Camping et aller à la piscine avec ses copines.
Fred s'équipe avec tout le confort possible.
Quelques minutes plus tard, 2 voitures arrivent et se garent à coté de nous. Ce sont des spéléos du Vaucluse. Dans le groupe, je reconnais Marie qui avait fait avec nous la traversée Despeysse-St Marcel au début du mois. Quelle coïncidence !!
Après une dizaine de minutes de marche, nous arrivons à l'entrée.
Le départ se compose d'un long boyau descendant d'environ 1m de diamètre. A la suite, un puits de 31m incliné à 45°
De nouveau, un petit boyau descendant et un petit puits.
2 petites étroiture et nous voici dans la magnifique et grandiose salle des Pèbres
L'équipe du Vaucluse a prévu d'explorer les plafonds de la cavité. Carine est partante pour aller voir. Par contre, Franck doit remonter afin de permettre à Laure de venir l'après-midi. Fred le suit et remonte aussi.
Avec Carine, nous attondons environ 3/4h que l'équipement soit terminée et que toute l'équipe soit montée. Nous enchaînons à la suite.
Là haut, on ne sent pas très à l'aise. On remonte dans des éboulis et de la glaise tout en voyant (ou sentant) le vide dans notre dos. Heuresement, il y a quelques corde pour faciliter la progression et éviter un toboggan d'une cinquantaine de mètres !!!
Effectivement, le parcours dans les plafonds est bien concrétionné. Le parcours jusqu'au fond est assez. Avec Carine, nous décidons de rebrousser chemin assez rapidement car Fred attend dans la voiture et va s'inquiéter. De plus, nous n'avons pas prévu de manger sous terre.
En resdescendant du plafond, nous apercevons en bas une petite lumière qui sort de l'étroiture. C'est l'autre équipe qui arrive
Les retrouvailles.
Je laisse mon appareil photo à Laure. Carine et moi entamons la remontée.
Laure et Cyril découvrent les merveilles de cette magnifique salle.
La remontée
Patricia s'occupe du déséquipement.
Cyril qui redécouvre la spéléo après une dizaine d'années d'interruption est ravi. Il faut dire que pour une re-première, les Pèbres c'est quand même un morceau de choix.
Les Pèbres vu par Cyril
Je profite de ce premier pont du mois de mai pour me relancer dans la spéléo avec pour remise en jambes une sortie famille, avec le GAS, mon nouveau club, à Méjannes le Clap.
J’arrive donc le vendredi en fin d’après-midi avec ma petite famille et Fred. Après l’installation et un accueil chaleureux, passage aux choses sérieuses: apéro et repas conviviaux.
Puis décision prise de faire la sortie du lendemain aux « Pébres ». Deux équipes seront formées.
Karine, Fred, Franck et Jean-Claude le matin qui équiperont. Laure, Patricia et moi l’après-midi.
Le matin: brève révision, et changement de matos obsolètes par Franck.
13h00: nous voilà partis. Après une petite marche d’approche de 5-10 minutes, s’ouvre enfin devant mois l’entrée. Ouf, pas d’appréhension (et oui je pensais en avoir).
Sous le regard maternel et attentif de Laure qui me remémore les techniques, j’enchaîne une première succession de plans inclinés et la descente d’un P31. Au bas de celui-ci: petite remontée et un passage bas, encore un ressaut et quelques passages à quatre pattes plus tard, pas toujours de façon académique, enfin s’ouvre devant moi la grande salle. Admirable! De grands piliers, de nombreuses coulées, des gours (à sec). De quoi s’émerveiller comme la première fois que l’on descend sous terre et soudain deux touristes.
La ballade dans la salle continue toujours sous ce regard admiratif que la nature même sous terre et capable de créer des choses encore plus majestueuses qu’en extérieure.
Et voilà que vient le moment d’entreprendre la remontée, qui s’est passée mieux que ce que je craignais, grâce au conseille de Fred (de mettre mes genouillères), Sans oublier Patricia qui s’est mise au déséquipement, ce qui a permis à Laure de m’encadrer avec patiente et attention.
Alors, pour cette « re première » merci à toute les deux de leur patiente et attention.
Sans bien sur oublier les autres membres qui ont fait de ce week-end un moment de détente agréable et mémorable.
Merci à tous.
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Dimanche
Après libération des mobil homes, Fréd, Carine et Léa décident de rentrer directement sur Toulon. Cyril et sa famille partent visiter la grotte touristique de la Salamandre. Quant à Franck, Laure, Clémence, Alice, Patricia et moi, nous trainassons un peu avant d'aller manger dans un symaptique petit restaurant de Méjannes (le seul ouvert !!). Nous sommes rejoins par Cyril et sa famille.
Avant de rentrer, Franck et Laure veulent aller faire un tour à la grotte de Peyre haute avec les filles. Nous décidons de les suivre.
Le porche d'entrée
Petit passage bas
Et nous arrivons directement dans la grande salle qui comporte aussi un grand puits
Oh que c'est joli cette roche qui brille....
La visite est rapide. Il faut dire que la grotte ne fait que 90m de long et sans aucune difficulté.
TPST : 30 minutes
Alors que Franck, Laure, Clémence et Alice rentrent sur Toulon, Patricia et moi partons visiter la grotte touristique de la Salamandre avec 2 motivations différentes :
* pour moi qui ait pratiqué cette cavité avant son aménagement, je voulais voir la transformation et le résultat,
* Pour Patricia qui n'avait pas pu me suivre à l'époque, elle voulait tout simplement visité cette cavité.
Nous nous garons sur la parking amménagé et après 700m de marche sur un beau chemin tout neuf. Nous voici en vu du batiment équipé de panneaux solaires.
L'acceuil réservé aux spéléo est chaleureux et sur présentation de nos cartes de fédéré, on nous propose une réduction de 50% sur le prix de l'entrée. C'est exceptionnel. Du coup, le prix du billet est de 5Euros, ce qui est tout à fait résonnable.
Nous accédons à la grotte par un tunnel artificiel. Nous sommes rapidement repérés par le guide qui est spéléo et avec lequel nous avons discuté longuement.
Quelques concrétions sont présentes dans ce tunnel car celui-ci traverse un morceau de réseau naturel découvert à cette occasion.
En arrivant dans l'unique et immense salle de cette cavité, c'est le choc. La salle est entièrement éclairée par des spots à leds qui changent régulièrement de couleur. Rien à voir avec ce que j'avais pu observer à l'époque même avec l'aide de puissants éclairages...
Sur les photos, les couleurs sont très criardes alors qu'en réalité c'est plus pastel.
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| La même zone photographiée à des instants différents |
Photo de la salle près de la sortie. On y voit une grande partie de la salle.
Le tunnel artificiel de sortie qui est différent de celui d'entrée. Ici, aucune concrétion de visible.
Bien qu'il n'y ait qu'une seule salle, la visité a quand même durée plus d'une heure. Il faut dire que le guide est un spéléo passionné.
L'aménagement est assez bien fait et l'éclairage permanent permet de mesurer l'immensité de cette salle. L'éclairage en couleur est sympatique. Néanmoins, j'aurais bien aimé que celui-ci passe de temps en temps en couleur neutre afin d'apprécié l'état naturel de cette cavité.
Autre regret. Pour l'instant, il n'est plus possible pour les pséléos d'accéder à cette cavité par son entrée naturelle sauf en payant 45Euros la descente en rappel porposée par les aménageurs (je n'ai pas demandé s'il y a une remise pour les spéléos!!!).
Sur le retour, nous avons essayé d'aller voir l'entrée naturel, mais plus aucin accès n'est possible. Tout le terrain acheté a été cloturé par un grillage à plus de 100m de l'entrée. Et même, autour de l'aven, on aperçoit une pallissade en bois !!!
------------------------- Lundi
Lors de notre visite à la Salamandre, nous avons beaucoup discuter avec les aménageurs et le guide qui sont tous spéléos.
Ils nous ont, entres autres, parlé d'une belle cavité à explorer dans la région : l'Armédia. Il se trouve non loin de l'aven des Pèbres. Sur leur indications, nous décidons d'aller repérer l'entrée en vue d'une prochaine exploration.
Arrivé sur la piste des Pèbres, nous sommes surpris car la barrière est ouverte. Nous comprenons en arrivons au niveau du parking des Pèbre : un camoin du SDIS33 est garé là !!! Nous continuons notre chemin pour nous garer un plus loin et là 2ème surprise : un camion du SDIS30. Tiens, ils doivent être à l'Armédia.
Après 5 minutes de marche, nous trouvons sans aucun problème l'entrée et arrivons juste au moment où les pompiers du SDIS sortent.
Après une étroiture près de l'entrée, un P50 donne directement dans une salle parait-il magnifique.
Pour finir la journée, nous allons voir la plage du Roy connue de tous les spéléos (sauf de nous !!) ainsi qu'une autre un peu plus à l'Est mais beaucoup plus récente et donc beaucoup moins connue. C'est à peu près la même chose mais en plus grand.
Plage du Roy
Nouvelle plage
Patricia et moi restons encore quelques jour dans la région, mais plus de spéléo au programme.
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