Particiapnts: Laure, CAt, JM, Denis et Bruno
Des mois que JM et Cat m’en parlent, et voilà, on y est enfin ! On part vendredi en fin de journée pour aller faire une des mythiques traversées de Dent de Crolles.
Denis nous conduit jusqu’à bon port et c’est au col du coq (chartreuse) que nous bivouaquons auprès d’un patou aboyant.
Le matin, Bruno et Adèle nous rejoignent. Ce n’est pas sans émotion que l’un délaissera l’autre et c’est à 5 que nous monterons le pré qui tue (superbe pente herbeuse surplombée de falaises gigantesques, …mais qui monte, monte, monte et en plein soleil bien sûr ; sinon, c’est moins drôle !!!)
Au bout d’une heure environ, nous arrivons au trou du Glaz (ou trou du gla gla gla vu la température et la glace à l’entrée !). Nous laissons passer une groupe de 5 spéléos : notre gentillesse nous perdra …et nous donnera froid car nous les rattrapons dès le premier puits de la Lanterne ! Seul Bruno parcourra le trou quasi torse nu pendant que d’autres grelotteront.
A chaque puits de la Lanterne nous rappelons les cordes : ½ tour impossible, mais nous avons une infinie confiance en notre guide suprême (jm, malgré de petits doutes qui l’empêcheront même de manger…incroyable !) Nous cassons donc la croûte avant le magnifique P36.
S’ensuit le méandre, qui malgré quelques passages un peu étroits passe bien par le bas, jusqu’au puits de l’Arche que l’on traverse sur le haut pour s’engouffrer vers le puit des malchanceux. On fait alors un détour pour se rendre au puits des galets (et non, même pas fatigués !)
Les belles et grandes galeries fossiles s’enchaînent et notre rythme s’accélère un peu.
On passe les Champs Elysées au côtés de stalagmites alignées sur le courant d’air (quand je
vous dit qu’on se les pèle !!!), la champignonnière et sa roche en décomposition (mais c’est beau !)
Puis on arrive à la cascade rocheuse qui nous barre le passage.
40 m de remontée plus tard, nous atteignons le puits banane (avec l’accent svp).
Je suis impressionnée par le nombre de galeries qui filent de toutes parts ! « Mais, non on ne peut pas se tromper », me dit JM. Bon, je suis rassurée…
S’enchaînent ensuite le boulevard des tritons, le puits moulin, la vire Rias, les explications macabres de JM et le magnifique puits Isabelle.
Avec Cat, nous passons face à la vire surplombant ce puits pour admirer le spectacle : 60m de puits striés, tombant net (merci Scurion de Franck !)
Nous rejoignons le reste de l’équipe dans la galerie Paul qui nous amuse beaucoup : glissades et toboggan rendent ce passage très ludique.
S’ensuit le puits Pierre puis les fameuses étroitures quasi terminales du réseau sanguin. Jm décale quelques cailloux et creuse un peu pour pouvoir passer. Je ne peux m’empêcher de construire un petit muret obturant la sortie de Denis (si si, c’est drôle !).
Le courant d’air est impressionnant et toujours aussi froid !
Mon kit, laissé en bout de longe, passe étonnamment bien. J’en suis très heureuse. J’apprendrai plus tard que Denis, passé derrière moi, me le décoinçait régulièrement… merci !merci !
Et c’est là que nous débouchons dans une grande salle, point d’arrivée de l’actif. Et petit à petit, le jour se montre et nous arrivons à la mythique entrée du Guiers Mort…
WWWWAAAAAOOOOOOUUUUUUUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Le retour se fait, glissant, au milieu des fougères en 3/4h.
Nous rejoignons Adèle qui ne dort pas, contrairement à ce que certaines mauvaises langues pensaient et dormons à Perquelin, certes, un peu fatigués, mais que c’est bon !!!
Qui est partant pour le refaire?
Et voilà la topo : (en pointillés, c'est notre cheminement)
Commenter cet article