Aven Acheron
13 janvier 2007
Lieu : Siou Blanc
Participants GAS : Yves, Franck, Laure, Laurent
Compte rendu : A l’origine de cette galère : YVES. Il voulait y faire une reconnaissance. Un peu inquiet, je me propose de l’accompagner. Laure et Franck ne voulant pas laisser 2 copains dans la merde se joignent à nous. Arrêt bouf sur la piste, là où les voitures ne peuvent continuer sauf la 19 de Yves qui ira casser quelques rochers avec son carter d’huile. C’est la mi janvier et on mange en tee short à 700m d’altitude. C’est vraiment hallucinant. Après une petite erreur d’aiguillage on prend la piste de l’Etrier qui nous mène jusqu’à l’entrée de l’Acheron. Elle n’est pas engageante : étroite avec de la mousse, de la moisissure et un fort courant d’air. Franck n’est pas motivé, moi non plus D’autant que d’après la topo ça risque d’être étroit tout le long avec plusieurs passages chauds : Je cite « désobstruction, pincement, passage sous blocs à négocier avec prudence, puits de Damoclès… ». Yves et Laure sont motivés alors tant pis il faut y aller. Je parts en tête vers 14h. Après un boyau vertical de 11m, quelques araignées et un boyau horizontal de 4m on tombe sur un P11 aux dimensions honorables. Là 2 possibilités de suite, je prends au hasard, c’est le P8. Yves m’a rejoint. Il s’avère que c’est le réseau le plus étroit mais le moins dangereux. Ensuite puits Turc, un P20 ou plutôt un B20 pour boyau de 20, puis une série d’étroitures verticales donnant sur un B42 qui fini par s’élargir à sa base. Depuis le départ, c’est la misère pour équiper. Les spits sont bien placés et en nombre suffisant mais sont complètement rouillés et je dois forcer comme un taré pour visser les boulons à la moitié. Mais à la hauteur de « l’écaille » ça s’empire (en un mot). Le boulon fait 3 tours dans le spit. On se regroupe tous pour faire le point. Pas de spit fiable, faille très étroite, heure tardive et ce soir c’est l’AG du club. La décision tombe : on se casse de ce trou de merde qui d’ailleurs nous a inspiré quelques chansons paillardes (voir avec Franck pour les textes et la musique). A 16h30 Laure attaque la remontée suivi de Franck (tu m’étonne !) et de Yves. Arrivé au bas du boyau d’entrée je veut prendre une photo des araignées : Damned, l’objectif de mon appareil est fendu. Il est 18h13 et peut-être l’heure de ma dernière photo. J’ai un peu les boules. J’attaque le boyau vertical. En plein dans l’étroiture la sangle de mon torse casse. Ca y est j’ai complètement les boules. Là haut des mains charitables me hissent pour me débloquer et je termine en oppo. On rentre à la nuit tombée direction les Cuillerets pour une soirée d’enfer, mais ça c’est un autre compte rendu.
Laurent
Trou de merde,
Appareil photo de Laurent cassé.
Heureusement une bonne daube de sanglier nous attend à la bergerie des Cuillerets (sanglier offert par Steven et cuisinée par Myriam, vu que la cuisson au barbecue est fortement déconseillée à cause de la Trichinose).
Ce bon repas sera suivi de l’AG du club et de l’anniversaire de Patou
Myriam.
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