17 et 18 juin 2006
Lieu : Dévoluy, col du Festre
Participants GAS : Laure, Topol, Franck, Laurent
Participants divers clubs : Sanary : Alan. La Valette : Didou. CAF : Cathy, Jean Marc
Gap : Jacques Maurel, Bernard, François et plein de filles.
Compte rendu : Départ de Toulon à 18h (belle performance) avec le T4 et le trafic de Jean-Marc. Après un détour imprévu par Gap, pour des clops et du pain, et quelques erreurs d’aiguillage, on arrive à la nuit tombée au col, juste le temps de trouver un emplacement. On monte les tentes au crépuscule. Nickel. Petit feu de bois, mais en l’absence de grille, les grillades restent dans le frigo. Petite soirée tranquille sous la bâche.
Réveil à 7h, petit déjeuné copieux. A 8h les Gapençais débarquent. James nous rassure sur la météo menaçante : « Il n’y a pas de gros collecteurs mais plein de failles. Donc même si il pleut fort, ça ne craint pas ». Mais Franck n’est pas bien rassuré et se plaint du ventre. Il nous accompagnera donc à l’entrée du trou mais ne descendra pas. On attaque la marche d’approche. Après 10m il se met à pleuvoir ! Demi tour pour s’abriter sous la bâche et laisser passer l’orage. On repart mais cette fois c’est après 10mn de marche qu’il repleut. Opération poncho. Didou est habillé en astronaute. Après 2h de marche on retrouve à l’entrée du trou Alan, Franck et Didou qui on tenté un chemin osé mais visiblement plus court.
On organise les équipes. Le trou est équipé jusqu’au Camp (à -500). 1er équipe (James, Bernard et François) équipent jusqu’au fond (-700). 2ème équipe (Alan, Topol et moi) descendent au fond et déséquipent ce qu’ils peuvent. 3ème équipe (Cathy, Laure, Didou et Jean-Marc) descendent jusqu’au Camp ou plus ? 4ème équipe (les fifilles) descendent jusqu’à la salle à manger (-200). 5ème équipe (Franck) descend jusqu’…….au T4.
L’équipe 2 part 1/4h derrière la 1 qu’elle rejoint un peu après la salle à manger. Après 3h de descente on est au camp. Il y a peu de puits et de longues galeries et méandres descendants dans des roches changeantes mais toujours instables. A partir de la salle à manger, on suit une petite rivière qui ne rend pas les puits arrosés mais qui met un plus à la progression. Beaucoup de désescalade de 3-4m où il faut être très vigilant en raison des roches friables et autres rognons de silex qui ne tiennent pas. Il y a de beaux volumes comme le château de cartes et des passages plus étroits comme le boyau de 30m où souffle un puissant vent glacial. Une fois au camp l’équipe 2 se pose 1h sous les couvertures de survie pour se restaurer et laisser la 1 équiper le fond. Alan, lui, s’abrite sous une couverture en dentelles et en lambeaux (problème au dépliage de sa couverture trouvée par terre 2 ans plus tôt !). On réattaque la progression mais après 10mn et 2 petits puits on croise l’équipe 1 qui remonte. Explication : malgré un faible débit d’eau, le puits qui suit est bien trop arrosé pour poursuivre. On est tous en non étanche et c’est la douche assurée malgré les tentatives d’équipement hors crue. De plus depuis le camp, il n’y plus de spit. C’est tout sur AN avec des roches toujours aussi friables. Alors demi-tour c’est vraiment trop chaud !
De retour au camp l’équipe 3 est arrivée. Après une re-pause bouf on remonte dans l’ordre 3, 2, 1. Avec un bon kit au cul la remontée est déjà moins tranquille, d’autant que j’ai oublié mon pantin et que ma pédale explose en plein puits. Alan, mon bienfaiteur, me dépanne avec sa cordelette Dynéma de secours. Pour cette raison, je ne m’étendrais pas trop sur le fait que ce salaud a pris le kit le plus léger pour la remontée alors qu’il est le plus jeune et le plus vaillant. D’ailleurs à 100m de la sortie, Laure s’en aperçoit et fait échange. On sort au crépuscule profitant des dernières lueurs pour se déséquiper et ranger les sacs. Et re 2h de marche pour rejoindre le campement mais cette fois à la frontale. La descente m’achève. Topol me prend le kit à mi parcours. On se perd en fin de parcours et c’est à travers les hautes herbes que l’on rejoint le campement un gros feu de bois nous attend. On se scotch dans les sièges. Franck nous apprend qu’il a plu tout l’après midi. James est content car bien qu’on n’ait pas touché le fond, la cavité a été déséquipée comme il l’espérait (du fond à la salle à manger). On est tous un peu fracassé et la soirée ne dure pas.
Le lendemain, petite balade à la résurgence et aux falaises des Gillardes et pique nique au petit bois avant de reprendre la route vers 16h.
TPST : 10h
Laurent
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