Participants GAS : Laure, David, Yves, Franck, Laurent
Compte rendu : Après la belle découverte le week-end dernier on était tous impatients d’aller creuser dans les divers départs repérés. Rendez-vous à 10h30 dans le virage, l’équipe est au complet à 11h (pas mal). Armés de massettes, burins, pointerolles, pied de biche et perforateur, les assoiffés de première descendent l’éboulis la bave aux lèvres. Je pars en tête dans le P20 pour équiper l’escalade en fixe avec un beau spit (c’est chouette un perfo). Franck descendu me rejoindre décide, vu l’heure de remonter pour chercher la bouf. Je m’engage donc seul dans la lucarne menant à la galerie qui est bien plus grande et bien plus belle que je l’avais imaginée. Beaucoup de concrétions, de coulées stalagmitiques, de gours, de choux-fleurs… Il y a de beaux volumes et des départs en haut, en bas, à droite, à gauche et ce sur à peu près 50m de développement. Avec mon éclairage blafard, je visite tous les recoins de cette galerie. En fait c’est la même faille du puits qui est plus ou moins colmatée par des blocs et de la terre. Je sors la massette et le burin, enfile les gants et les lunettes de protection…Aïe, putain ça fait mal une branche dans l’œil (le lendemain l’ophtalmo m’imposera 2 jours de repos avec bandage sur l’œil pour estafilade de la cornée). Je m’attaque à un départ vertical assez étroit où 2 rognons gènent. Je passe, 2 mètres plus bas il y a un volume permettant un demi tour. Encore 2 mètres mais là je bloque. Je remonte et rejoins les autres au bas du puits pour manger. Le rosé est resté dans le camion (il y a des jours sans). Après un bon café toute l’équipe s’engage dans la galerie. Yves fait visiter à David pendant que Franck attaque un travail titanesque à la massette dans l’étroiture. Laure est dans le volume intermédiaire pour me passer les blocs extraits par Franck. Après un bon moment, Franck me passe le relais mais je ne parviens pas à être efficace dans ce petit espace si ce n’est un kit de terre sèche. Cette terre, presque de la poussière, qui s’écoule entre les blocs donne l’espoir que l’on va pouvoir, avec du travail, descendre dans cette faille. Je remonte. Franck est en train de s’acharner sur une coulée de calcite qui bloque un passage. Après une heure d’effort la roche cède. Laure et David prennent le relais. C’est folklorique. Il est 18h on décide de remonter. En surface, il y a Rocky et Jean-Pierre Lucot qui viennent de travailler au fond du Cierge. On échange nos comptes rendus. La soirée se termine à 60mètres d’altitude, chez Laure et David, autour de 5 pizzas et de la bouteille de rosée rescapée.
Il est évident qu’il faudra continuer le travail engagé. C’est prometteur et tellement bien situé géographiquement !
Laurent
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