Entrée ; 10h30. Sortie ; 21h30. TPST : 11h.
Après les premières grosses pluies, le caveau n'est plus à l'étillage, le débit n'est pas conséquent.
Au programe, sondage du siphon terminal pour évaluer les futurs travaux à réaliser.
Nous étions munis d'une lampe de plongée. Quelques secousses à la descente ne l'empèchent pas de s'allumer au premier essai. Elle n'éclairera plus au second. Nous démontons l'ampoule et constatons que si le filament a l'air entier, elle a une vilaine teinte grisatre.
Nous nous engageons dans la Grande Faille en file indienne, Laurent en tête, moi en suite, revétus de néoprène. Franck ferme la marche, équipé d'un puissant projecteur non submersible.
L'homme de tête s'engage résolument dans le liquide déjà trouble. Un nuage se répend autour de lui et l'englobe rapidement. Il ne verra pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, et c'est à tâton qu'il définira la configuration de l'espace qu'il explore. Nous retrouvons la description de Michel Guis : la faille s'ouvre d'abord sur la gauche, puis continue au fond vers la droite étroite. La lumière du casque s'enfoncera à environ 1 mètre sous l'eau, quand il scrute la suite. Cela donne une profondeur d'environ 2m50, 3m.
La prochaine sortie nous essaierons d'avoir une lampe efficace. Avec un peu de chance il y aura moins de particules en suspension.
Nous effectuons quelques mesures dans la Faille, puis revètons nos combi et buri. Pendant ce temps, Franck a disparu dans les plafonds.
Il avait repéré une lucarne à la descente. Remonté après notre explo, il l'a équipée. Elle ouvre sur un méandre étroit au départ. Il a l'air d'être plus large derrière. C'est un aval sans doute actif pendant les crues. Nous nous engageons, l'un après l'autre dans l'étroit départ, avant de remonter.A suivre...
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