3 participants: christophe, franck et Laure
Depuis le temps qu’on voulait le faire ! Nous y voilà.
Des biches sur notre route du matin, un porche magnifique qui marque l’entrée de la cavité et des araignées qui sont de taille raisonnable : Tout cela comment merveilleusement bien.
J’équipe les premiers puits puis Franck prend le relais en haut du P140 sur les premières margelles. Il en impose ce puits !!! La dernière partie équipée par Christophe est d’une pure beauté, droite et lisse. On aperçoit le fond. C’est alors qu’il faut penser à penduler sur la gauche pour rejoindre la suite du réseau. Mais le dernier amarrage se fait très discret, le coquinou. Bon, une petite sangle fera l’affaire sur ce becquet rocheux. On arrive bientôt au vestiaire.
La salle blanche est joliment concrétionnée puis la galerie du courant d’air, bien balisée nous amène assez rapidement au gour des soldats et aux dents de cochons. Pause photo et pause repas. Les fils bien placés guident nos pas. L’endroit est clairement à préserver.
Le labyrinthe qui suit nous mène à l’escalade des choux fleurs au somment de laquelle nous bifurquons à gauche pour atteindre une galerie qui nous dépose dans le labybis. Un coup d’œil à droite pour être sûr de notre arrivée nous ramène dans le milieu de l’escalade. Nous parcourons ensuite la galerie des marmites et le méandre de la neige. Attention les yeux. De l’aragonite partout !
On délaisse pour le moment la galerie des manchots pour aller voir l’anus à pierre. Vraiment très joli.
Nous revenons donc sur nos pas pour emprunter la courte galerie des manchots aragonisée qui nous amène au collecteur. On part voir l’aval avec ses coupoles, quelques désescalade un peu foireuse (merci franck de m’avoir retenue), la salle de l’echo et on finit sur la grande coulée. De nouveau marche arrière et allons vers l’amont du collecteur (galerie avalamont). Nous bifurquons vers la paléogalerie. Nous quittons nos chaussures boueuses au niveau de la rivière de calcite, admirons le plancher jaune et les concrétions de la même couleur puis rechaussons un peu plus loin pour aller voir la paléosalle. L‘escalade de 8m, facile au départ se termine en un toboggan un peu foireux. Je m’élance, observe la paléosalle et regrette à la descente d’être montée. Je ne fais pas la fière pour tenter une redescente. Ouf, ça se termine bien.
Nous loupons la galerie des madrépores, arrivons à l’amont. Encore un cul de sac qui nous fait faire demi-tour et nous prenons la galerie de l’anénomètre qui nous ramène au haut de l’escalade. La boucle est bouclée. On refait une nouvelle pause au niveau des sapins de calcites. Et là, on se rend compte que Christophe nous fait porter a bouteille d’eau depuis le début de l’explo ! Heureusement qu’on lui a bu, sinon on aurait pu râler… Les hommes se chargent du déséquipement. Et nous sortons en début de soirée, ravis.
TPST : 12h45
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