Avec Denis, Laure, Franck, Jean-Marc, Cat, René, Charlotte, Alice, Clémence, Daniel.
Lever à 7 h 30, on part à 9h, accompagnés de Daniel qui nous a rejoint. Lui monte en voiture, nous à pied, à la cabane de la veille : l’entrée bétonnée est la même. Nous descendons les échelles et partons vers l’amont de la rivière. L’eau est d’abord basse, mais, peu après, la galerie devient étroite et l’eau profonde. Après ce passage, nous montons une petite série d’échelles arrivons sur des passerelles métalliques, fixées pour ne pas abimer les concrétions qui tapissent certes le sol, mais beaucoup plus les murs et le plafond. Surtout des fistuleuses et des excentriques, mais nous découvrons aussi dans une autre salle des concrétions qui, selon Daniel, n’existent que dans quelque sites en France : des tubes fin et très creux. « Waouh ! » on a tous pensé. Nous poursuivons dans plusieurs salles mais Alice et moi commençons à avoir froid. Papa nous sort sa CHAUGAS en attendant les autres qui s’émerveillent. Je râle un peu mais me réchauffe ( vite ? ). Enfin ils nous rejoignent. Parcourant salles, galeries, échelles, passerelles… deux puits qui s’enchainent nous remettent les pieds dans l’eau et nous suivons l’aval pour ressortir par l’entrée. J’essaye tant bien que mal d’éviter de remplir mes bottes trop basses. Le chemin haut mais étroit empêchent les parents de nous porter, Alice et moi. Ils ne se feront pas mal au dos. J’y arrive et LÀ, ce passage trop BAS et trop PROFOND me barre la route, et pas qu’une unique fois : des TONNES de fois !!!!!! Inévitablement, je remplis mes bottes au deuxième passage : je m’en sors bien. J’envie Alice qui galère mais reste au sec ; je me questionne aussi sur l’exsistence de mes chaussettes trempées ( je crois ). Maman me console ( m’empêche d’hurler ) en me rappelant que Denis a dû passer à plat ventre, à la énième étroiture remplie d’eau trop FROIDE.
Après, je ne m'embête plus à éviter les creux comme le fait Alice et trace jusqu'à la sortie. On ressort par où on est rentré. On vide nos bottes par terre sauf Alice qui veut nous l'envoyer sur la tête. Super une douche au jus de chaussettes! Nous rentrons et sommes soulagées d'enlever os combis trempées et glacées, des milliers d'étoiles dans les yeux.
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