Ce document présente un retour d’expérience de la sortie du dimanche 05 juillet au site de Néoules.
Après s’être équipé aux voitures, nous nous sommes rendus à l’entrée du site. Une fois le groupe au complet, nous nous sommes engouffrés dans la grotte. La première sensation est la fraicheur de la grotte. C’est un véritable soulagement de sentir la température baisser, au vu des températures infernales à l’extérieur. Le début de l’exploration se fait sans difficultés. Le moral est au beau fixe, malgré des boyaux difficiles à passer. Nous rencontrons les premières traces d’eau qu’après plusieurs dizaines de minutes d’avancée. Cela n’en a pas l’air, mais la grotte est totalement inondée lors des fortes pluies. Nos guides nous expliquent que la pression et le débit du courant sont si forts qu’il serait impossible d’avancer dans la grotte.
Nous arrivons à notre premier croisement. Une évidence me tombe alors dessus : l’importance de l’orientation dans la grotte. Si l’on ne fait pas attention à notre parcours, on peut vite s’égarer dans la grotte. L’énergie et le temps dépensés dans un mauvais chemin peuvent alors impacter notre moral et l’état de fatigue du groupe. Je remarque aussi une autre particularité de l’activité sur notre corps : la respiration. L’air contenu dans la grotte se renouvelle beaucoup moins vite qu’à l’extérieur. Par conséquent, le taux de Dioxyde de Carbone est plus élevé et me provoque un mal de tête. Je comprends alors que la gestion du souffle est primordiale.
Nous sommes de plus en plus profond dans la grotte. Notre équipe rencontre les premiers lacs. Ces derniers sont contenus dans des bours, petites cavités crées à partir du calcaire contenu dans l’eau. On croirait une multitude de rizières.
Après de longues minutes à traverser les lacs et à se glisser entre les rochers, nous arrivons enfin à la première grande salle : la salle des sables. Cette salle possède un sol (sans grande surprise) de sable et d’un plafond particulièrement haut. L’air est en plus grande quantité ici, c’est l’occasion de se reposer. C’est aussi l’opportunité pour certains de transformer la salle en terrain de jeu et de se laisser rouler dans les pentes.
Notre exploration n’est pas allée plus loin que la salle des carottes. Cette pièce spectaculaire est composée de nombreux stalactites. Les gouttes qui y sont accrochées semblent blanchies par le calcaire. La lumière de nos lampes est réfléchie par la myriade de gouttelettes que nous voyons. On pourrait alors confondre le plafond avec le ciel étoilé.
Sur le chemin du retour, je sens la fatigue me rattraper. Mes mouvements sont plus brouillons et mon mal de tête s’intensifie. Je m’essouffle plus vite mais nous rejoignons rapidement la surface.
Au final, j’ai beaucoup apprécié cette sortie pour sa fraicheur et pour l’équipe qui nous accompagnait. Cette exploration était d’un niveau accessible pour tous, ce qui nous a permis de bien nous amuser sur le plan technique et de nous émerveillerdevant les beautés de la grotte. Je referai avec plaisir une nouvelle sortie !
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